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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 08:15

borderlandsDans notre futur. Vous êtes un chasseur de prime débarqué sur la planète Pandore. Désertique, poussiéreuse, la planète est laissée à l’abandon par les gouvernements : les pillards et gangs y règnent en maître, dans une ambiance d’après fin du monde (genre Mad Max). Les autochtones sont terrorisés par les bandits et vivent retranchés dans quelques villages perdus. Et il n’y a pas que les humains dont il faut se méfier : les skaggs, sortent de loups du désert, rôdent.
Vous débarquez sur Pandore pour une raison simple mais nébuleuse : vous avez des visions ! Une jeune femme vous demande de trouver l’Arche, sans que vous  sachiez ce que c’est réellement. Les habitants du coin pensent qu’il s’agit d’un conte pour enfant. Mais bon, vous êtes un chasseur de prime, et là ou ailleurs, il y a du pognon à se faire…

Borderlands est un objet assez curieux dans le monde du jeu vidéo actuel ultra-formaté. Le jeu mêle plusieurs styles : le FPS (jeu de tir), le hack’n slash (dont Diablo est le plus connu des représentants) et le MMORPG. Un pari surprenant donc, à l’heure où les éditeurs, plutôt frileux, préfèrent une énième suite à Call of Duty ou un énième Command & Conquer.

Restait à prendre le meilleur de ces trois styles de jeu pour en faire une bonne mixture. Coup de chance, les cuisiniers de Gearbox, l’éditeur, sont plutôt doués.

Le FPS de Borderlands est assez classique et ne recherche pas la simulation à tout prix. Vous ne pourrez pas vous pencher derrière un obstacle par exemple. C’est le fun qui est ici recherché à tout prix, et avouons que les phases de combat sont plutôt amusantes, sans être révolutionnaires. L’arsenal mis à la disposition du joueur est très diversifié, et chacun pourra y trouver son compte, de l’amateur du fusil sniper au furieux préférant le fusil à pompe. Et pour affiner le tout, les munitions sont, elles aussi, diversifiées : explosives, corrosives (pour attaquer les armures), etc.

C’est du côté des ennemis qu’il faudra trouver une première faille à Borderlands : il y a très peu de « models » différents, si bien qu’on se retrouve souvent à tirer sur les mêmes personnages et créatures tout au long du jeu. On aurait aimé un peu de variation, ne serait-ce qu'au niveau des couleurs par exemple. Reste que certains « models » sont assez déjantés et amusants (les gnomes cannibales sont très funs). Certains boss sont aussi impressionnants.

Au hack’n slash et au MMORPG, Borderlands emprunte le « loot » et les quêtes.
Mais qu’est-ce que le « loot » ? En gros, lorsque vous tuez un adversaire, celui-ci « lâche » de l’équipement, qui va permettre d’améliorer le vôtre, d’équipement. Parfois, c’est un objet inutile, et quand vous avez beaucoup de chance, c’est un objet très rare et efficace. Bon, on fermera les yeux sur un point totalement illogique : comment un loup du désert peut transporter un fusil d’assaut ou ne serait-ce que des munitions… Cet aspect du jeu est un petit plaisir dans Borderlands, puisque vous démarrez un combat avec l’espoir de récupérer un petit quelque chose qui vous sera utile.
Quant aux quêtes, comme dans les MMORPG, vous croiserez des personnages qui vous confieront des missions à accomplir. A vous de vous rendre au bon endroit, de faire ce que l’on vous a demandé et de revenir toucher votre prime. Les quêtes sont assez diversifiées et l’on évite l’abus de mission « fedex » (apporter ceci à untel). Très rapidement, vous pourrez utiliser un véhicule, ce qui réduira considérablement les trajets et accélèrera le jeu.


borderlands1
Il existe quatre classes de personnage dans le jeu, vous choisissez la vôtre dès les premières minutes. Chaque mission, en plus de vous rapporter du matériel ou de l’argent, est récompensée par des points d’expériences. Ces points vous permettent de développer vos compétences et vous spécialiser dans certains domaines de votre classe de personnage. J’ai choisi la classe Sirène, qui permet de se rendre invisible pendant quelques secondes (le temps de fuir un combat mal engagé par exemple). Au fur et à mesure, mon pouvoir de classe s’est amélioré : le temps d’invisibilité augmente, j’émets une aura incendiaire lorsque je sors de l’invisibilité, etc. Si bien que rapidement, on ne prend au jeu de développer son personnage, pour devenir de plus en plus efficace et affiner ses tactiques de jeu.

Un mot sur le fil rouge du jeu, la fameuse quête de l’Arche. La fin du jeu m’a un peu déçu : je m’attendais à quelque chose de plus épique, de plus délirant. C’est sec, abrupt, et l’on reste sur sa faim. Dommage. D’autant plus que les dernières secondes, si elles proposent un petit délire, restent bien floues…


borderlands2
Si vous jetez un œil aux photos, vous constaterez que Borderlands a un cachet graphique inhabituel. Il s’agit du « cellshadding », un rendu bande-dessinée très agréable, et original. Ce n’est pas le premier à le faire (déjà, le jeu XIII en son temps l’avait utilisé) mais ce style graphique colle parfaitement à l’ambiance déjantée de Pandore. Basé sur le dernier moteur Unreal, le jeu tourne parfaitement sur mon Qosmio G50-122.

Un bémol sur l’interface. On sent que le jeu a été conçu pour les consoles de jeu de salon. Si bien que l’interface de l’équipement est pénible à manipuler et l’on voit rapidement que l’utilisation de la souris a été rajouté à la va-vite.

La partie solo est complète, le multijoueur un peu moins à priori.
Ici pas de cartes pour jouer en réseau : à la place vous pouvez jouer n’importe quelle mission en coopératif avec 3 autres joueurs. Du coup, on peut imaginer de jouer avec 3 potes, chacun choisissant un perso d’une classe différente, et parcourir les étendues de Pandore main dans la main. Les ennemis seront plus coriaces, le jeu plus difficile, mais le butin sera plus important. Là encore Borderlands propose donc une option originale, et ne verse pas dans la facilité.


borderlands3
Mais, cerise sur le gâteau, Borderlands est assez long (une quarantaine d’heures pour finir le jeu et toutes les missions). Une fois terminé, vous pouvez recommencer le jeu au début, avec des adversaires plus féroces, en conservant votre niveau et votre équipement. Ou bien vous pouvez acheter un DLC, notamment L’Île des zombies du Dr Zed, mais j’y reviendrai bientôt.

Borderlands est un très bon jeu, fun, distrayant, avec une ambiance unique.
Recommandé.


Quelques conseils aux nouveaux arrivants sur Pandore

  • Fouillez tout ce que vous pouvez. Non seulement vous récupérerez de l’argent, mais aussi des munitions, ce qui évitera d’en acheter.
  • Spécialisez-vous rapidement dans quelques types d’armes (qui font mal). Personnellement, j’ai choisi le fusil sniper, le fusil d’assaut et le fusil à pompe. Il n’est pas plus efficace d’essayer de monter toutes les compétences de tir.
  • Récupérez du matériel et revendez-le dans les bornes. Le loot se divise en plusieurs niveaux de rareté : blanc, vert, bleu, violet, orange (du plus commun au plus rare).
  • Gardez toujours un flingue d’une catégorie que vous n'utilisez pas souvent. Une fois à court de mes munitions habituelles , j’ai souvent été heureux de prendre un pistolet qui traînait au fond du sac à dos pour achever un ennemi car je n'utilisais jamais les munitions du revolver.
  • Justement : le sac à dos. Il est bien petit au début du jeu. Je vous conseille de faire les quêtes liées aux petits robots dès que vous le pouvez. La récompense permet d’agrandir le sac à dos. C’est pratique.
  • Utilisez efficacement le quad, ce n’est pas qu’un moyen de transport : servez-vous en pour écraser les bestioles et autres ennemis. Vous économisez ainsi des munitions… et du temps.
  • Chaque ennemi a un point faible qu’il est bon d’exploiter. Tirez dans la gueule d’un skagg et vous comprendrez. Cherchez les points faibles, ça vous facilitera le boulot.
  • Utilisez à fond la boussole : elle vous indique TOUJOURS la position des ennemis et une évaluation de leur distance, même ceux que vous ne pouvez pas voir (encore une aberration…). C’est un moyen efficace pour vérifier que vous avez «nettoyé» une zone et éviter une embuscade.
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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 14:37

steamUn exposé sur Steam, la plateforme de vente de jeux vidéo dématérialisée de Valve, avec ses avantages et ses inconvénients.

 

En 2003, Valve, éditeur de jeu vidéo lance Steam, une plate-forme de distribution de contenu en ligne (principalement des jeux vidéo), de gestion des droits et de communication.

Orientée autour des jeux vidéos, Steam permet aux joueurs d'acheter des jeux, du contenu pour les jeux, les met à jour automatiquement, de gérer la partie multijoueur des jeux et offre des outils communautaires autour des jeux utilisant Steam.


J'achète quand je veux

Vous voulez acheter un jeu vidéo un dimanche ou un jour férié ? Toutes les boutiques de votre ville sont fermées ? Pas de soucis. Avec Steam vous pouvez acheter un jeu à n'importe quelle heure, n'importe quel jour, la boutique est toujours ouverte.

 

Des promos régulières

Steam propose très régulièrement des prix réduits, surtout pendant les périodes des fêtes ou lors d’occasions particulières. Il y a de très bonnes affaires à réaliser, si l’on prend la peine de suivre les prix de la boutique. Par exemple, j’ai ainsi acheté Batman Arkham Asylum à moins de 20 euros, alors qu’il était en magasin à une soixantaine d’euros ; ou bien Operation Flashpoint : Dragon Rising à 9 euros au lieu de 50.

 

Un euro = un dollar ?! Vous vous foutez de moi !

Les commerçants de Steam semblent ne pas aimer les conversions. Alors, pour faire simple, ils alignent l’euro sur le dollar, si bien qu’un jeu très récent est souvent un peu plus cher sur Steam pour nous, français, qu’en magasin.

 

Attendre avant de jouer

Une fois que vous avez passé votre commande, et que vous avez payé, vous téléchargez votre jeu pour y jouer. Attention : en fonction du volume de votre jeu et de la qualité de votre connexion, le temps de téléchargement peut être assez long. Par exemple, il m’aura fallu plusieurs heures pour récupérer Dragon Ages : Origins ! N’espérez donc pas jouer tout de suite après le règlement de votre achat, surtout pour de gros jeux.

 

La fin de la vente d’occasion

Avant Steam, lorsque vous aviez fini un jeu, vous aviez souvent (mais pas toujours) la possibilité de le revendre sur le marché de l’occasion. Avec Steam, c’est impossible. D’abord, vous n’avez pas de boîte de jeu et encore moins de DVD, puisque vous l’avez téléchargé via le net. Donc concrètement vous n’avez plus rien à vendre sur le marché de l’occasion.

De plus, votre jeu est relié à vos identifiants de connexion sur Steam, si bien que si vous souhaitez revendre un jeu, vous devrez revendre TOUS les jeux que vous avez achetés sur Steam. Pas très pratique ! Enfin, Steam interdit la revente de comptes, c’est illégal. L’affaire est close : fini l’occasion avec ce mode d’achat.

 

L’accès à des éditions variantes spéciales

Steam met régulièrement en vente des versions inédites en magasin de jeux. Par exemple, Dragon Age : Origins Deluxe Digital Edition comprend des objets magiques inédits à destination des clients Steam.

En général, pas de quoi s'emballer, il n’y rien de bien folichon dans le contenu supplémentaire.

 

Jouez de n’importe quel ordinateur

C’est presque vrai. Vous vous trouvez chez des amis et vous avez vos identifiants de connexion Steam ? Vous pouvez réinstaller Steam, vous connecter, et récupérer vos jeux pour y jouer ailleurs que sur votre machine. Encore faudra-t-il que l’ordinateur que vous utilisez soit suffisamment puissant, bien entendu.

 

Entièrement installé sur l'ordinateur

Plus besoin d'avoir de support dans votre PC. C'est bien. Pas besoin de chercher son foutu CD ou DVD pour commencer à jouer. Plus de vérification anti-piratage.


Rester en relation avec vos amis

Steam intègre des outils de discussion et de gestion d’amis. Cela permet de savoir qui est en ligne, dans quel jeu, et de papoter (un peu comme avec MSN ou Skype). Vous pouvez rentrer dans vos listes d’amis des joueurs avec lesquels vous vous entendez bien pour les retrouver plus facilement par la suite.

 

Des mises à jour automatiques

Par défaut, Steam vérifie automatiquement les mises à jour pour tous les jeux que vous avez installés et les met à jour si besoin. C’est TRES pratique puisque vous n’avez plus à le faire par vous-même et vous assure de ne pas en manquer.

Quelques bugs

Suite à certaines mises à jour des jeux Valve, des jeux (Left 4 Dead et sa suite, par exemples) repassent en anglais sans qu'on ait modifié quoique ce soit dans les options. Parfois il suffit de repasser le jeu en français dans les options, avec redémarrage du jeu à la clé. D'autres fois, je me suis vu carrément retélécharger le jeu dans son ensemble. Rageant.

Certains utilisateurs se plaignent d'autres plantages intempestifs (pour ma part, presque rien). Voire même de suppressions de compte (plus gênant).

 

La possibilité de sauvegarder vos jeux

Steam intègre un outil qui vous permet de stocker les jeux que vous avez téléchargés sur un support externe (comme un DVD ou un disque dur externe). C’est très pratique, puisque vous pourrez ainsi réinstaller par la suite vos jeux sans passer par l’étape de téléchargement.

 

Qu’en sera-t-il dans cinq, dix, ou quinze ans ?

Pour le moment, Steam est assez plaisant à utiliser. Mais que se passera-t-il si Valve, l’éditeur, vient à mettre la clé sous la porte ? Pourra-t-on toujours utiliser les jeux ? Certes, il est possible d’utiliser Steam sans être connecté au net. Mais il y a toujours une étape d’identification via internet : si les serveurs officiels tombent en rade ou sont abandonnés, pourra-t-on encore lancer les jeux ? Mystère…

 

La fin de l’anonymat

Pour jouer, vous vous connectez à Steam.

Mais on peut imaginer que nos statistiques personnelles sont stockées chez l’éditeur (temps de jeu, titres les plus joués, etc.). Que fait Valve avec ces données ? Mystère et boule de gomme.

Dans le même genre d’idée, par défaut, lorsque vous achetez un jeu sur la boutique, tous vos amis inscrits à Steam reçoivent une note comme quoi vous avez acheté ce jeu. Pas très discret.

   

L'accès à des "vieilleries"

Vous aimez les vieux jeux mais vous avez perdu vos disquettes ou vos CD ? Vous pouvez les retrouver via Steam, moyennant une somme souvent modique. De plus, la compatibilité avec les dernières versions de Windows est presque toujours assurée. La nostalgie est donc à portée de clic.

Attention toutefois à vérifier que les jeux vendus soient bien en français si vous êtes anglophobe.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 13:06

L4DL'histoire de Left 4 Dead (en abrégé : L4D) est simple : les zombis envahissent le monde, et 4 personnages tentent de survivre. Simple et direct, l'intrigue ne semble pas à priori s'embarrasser avec des détails ; mais si l'on prend le temps d'observer les décors, on pourra y trouver moultes indications qui nous renseignent sur l'origine de l'invasion. Des petits plus qui renforcent l'ambiance en somme.

Encore faut-il avoir le temps de s'arrêter en cours de partie, car L4D est un jeu nerveux, tendu et rapide.
Les 4 personnages sont incarnés par des joueurs, qui vont devoir coopérer pour survivre et venir à bout du jeu. Le jeu est divisé en 4 grandes campagnes, elles-mêmes sous-divisées en 4 zones de jeu, pour un total de 16 zones différentes. A noter que l'on peut jouer chacune des 4 campagnes dans n'importe quel ordre : il n'est pas nécessaire d'avoir fini la première pour faire la seconde, par exemple. Il existe 4 niveaux de difficulté : Facile, Normal, Avancé, et Expert.

Le jeu vous propose de jouer en ligne ou bien en solo. Dans ce dernier cas, l'ordinateur gèrera vos compagnons de jeu du mieux possible : vos compagnons évitent de vous tirer dessus, vous soignent si besoin, mais manquent d'initiative. Jamais ils ne lanceront une grenade, jamais ils n'iront de l'avant. D'ailleurs ils restent toujours bien sagement collés à vos baskets. Rien ne vaut une partie entre joueurs : c'est dans ces conditions que le jeu commence à prendre tout son sel. D'ailleurs, en mode Expert, il vous est très difficile, voire impossible, de finir les 4 campagnes. Ce principe vous poussera donc doucement à vous lancer dans des parties en ligne efrénées.

Mais avec quoi nos braves survivants vont-ils pouvoir résister aux hordes zombies ? Vous avez à votre disposition très peu d'armes : le pistolet de départ (aux munitions illimitées, tout de même), et, au choix, un fusil à pompe ou un fusil mitrailleur. Le premier est pratique à courte portée, le second plus précis à distance. En chemin, vous pourrez récupérer de l'équipement : des grenades (qui attirent les zombis pas très loin, avant d'exploser), des cocktails molotov, un deuxième pistolet, des versions améliorées des fusils précités, des bidons d'essence (qui permettent d'allumer des incendies bien pratiques pour faire barrage aux morts-vivants), des bonbonnes de gaz (qui explosent lorsqu'on tire dessus), des pillules et des soins (pour récupérer des points de vie). Le succès dépendra en grande partie de la capacité du groupe à bien gérer cet équipement et à ne pas le gaspiller inutilement.

L4D01

Car en face, les zombis sont certes idiots mais innombrables, et certains sont bien casse-pied. Il y a le boomer, un zombi obèse qui vomit sur ses victimes, ce qui attire immédiatement tout plein de morts-vivants sur le pauvre personnage. Le Smoker étrangle les joueurs avec sa langue extensible. Le Hunter saute rapidement sur ses proies pour les immobiliser et les déchiqueter au sol. La Witch réagit à la lumière des lampes torche et ne lâche plus sa victime une fois attirée. Et enfin, le plus pénible pour la fin, le Tank, sorte de Hulk zombifié, costaud qui balance des voitures, des portions de route sur les pauvres joueurs. Chaque type de mort-vivant peut être contré grâce à des techniques bien précises : dégommer le boomer avant qu'il ne vomisse, éteindre les lampes à proximité de la Witch, ou enflammer le Tank et fuir, en sont quelques exemples.

16 campagnes, c'est peu. Mais les créateurs de L4D ont doté leur jeu d'une particularité très intéressante : le logiciel modifie légèrement chaque zone à chaque partie. Concrètement, les monstres ne sont pas toujours aux mêmes endroits, les équipements non plus, et parfois des hordes de morts-vivants déboulent sans crier gare, mais jamais au même endroit du jeu. Résultat : stress garanti, puisque le jeu n'est jamais le même ! C'est vraiment un gros plus, et cela entretient l'intérêt du joueur.

L4D02

Graphiquement, L4D est basé sur le moteur Source de Valve, moteur qui a fait ses preuves dans le jeu Half Life 2. Alors les graphismes ne sont pas renversants, mais cela donne l'avantage de pouvoir tourner sur des configurations modestes. On notera le gros effort de design : les monstres sont très réussis, les 4 personnages aussi, et les cartes sont très bien vues. On sent que le jeu a été très testé et équilibré. Mention spéciale au son. Les musiques sont parfaitement dans le ton, et les bruitages jouent un rôle très important. Chaque zombi spécial émet des bruits caractéristiques, si bien qu'on peut déviner leur arrivée en tendant l'oreille. La musique accompagne la venue du tank et permet de savoir lorsqu'il est vaincu. Les personnages peuvent dire quelques mots via une interface rapide et efficace : cela permet de s'exprimer rapidement (remerciements, signaler des équipements, dire d'attendre, etc.). Tout le jeu baigne dans un style "film d'horreur de série B" très bien rendu et parfaitement assumé.

Le plaisir du jeu repose sur la capacité des joueurs à coopérer. Parfois certaines parties seront décevantes parce que vous jouerez avec des idiots finis, qui refusent de jouer le jeu du coopératif. J'ai vu des joueurs s'entre-tuer parce qu'untel ne s'était pas excusé d'une balle perdue... J'ai vu des casses-pieds venir pourrir des parties... Mais lorsque les joueurs s'entendent, c'est le bonheur !  Quel plaisir de progresser en compagnie de joueurs avec qui on s'entend bien, qui viennent en aide à leurs compagnons de jeu. Je n'avais pas connu de tels plaisirs vidéo-ludiques depuis Team Fortress !

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Le jeu se lance via le programme Steam, qui facilite la création de communauté de joueurs : vous pouvez conserver les noms des joueurs avec qui vous avez joué, communiquer avec eux facilement par la suite via un système type MSN. Très bien vu. Je reviendrai d'ailleurs prochainement plus en détail sur cette plateforme, dont L4D ne représente qu'une infime partie.

En mode Facile, le jeu peut être très bourrin car vous ne risquez pas grand chose. Par contre, le mode Expert vous demandera un grand sens tactique et beaucoup de réflexes. Après avoir fini l'ensemble du jeu en mode expert, les plus acharnés peuvent poursuivre via d'autres modes de jeu : vous pouvez par exemple prendre la place des zombis pour harceler d'autres joueurs ! Reste que, personnellement, au bout de 60 heures de jeu, la lassitude fait lâcher prise doucement.

Entre-temps, c'est un gros gros plaisir qui vous attend, alors n'hésitez pas ! A noter que Valve a sorti Left 4 Dead 2 pour Noël dernier, une suite qui propose quelques variantes.

Quelques conseils pour finir :

- Soyez courtois. Ne tirez pas sur un joueur parce que vous avez reçu une balle perdue, ça arrive même aux meilleurs. J'ai joué avec des types qui exigeaient qu'on s'excuse à la moindre erreur, c'est vite casse-pied.

- Inversement, si un type s'amuse à dégommer tout le monde pour le plaisir de nuire, virez-le du jeu en lançant un vote. Une fonction TRÈS pratique contre les parasites...

- Restez groupés. Ne vous déplacez jamais seul, toujours au moins par deux. En cas d'attaque zombie, vous serez mieux protégés. L'union fait la force.

- Aidez vos co-équipiers. Même si vous pensez que ces pillules sont à vous, donnez-les à votre collègue qui est sur le point de mourrir. Dans 3 minutes, vous serez ravi qu'il vous relève après qu'un Hunter vous aura jeté au sol pour vous étriper ! Soignez vos collègues lorsqu'ils vous le demandent.

- Fouillez les lieux. Prenez le temps de dénicher du matériel, c'est toujours utile. Signalez à vos co-équipiers l'endroit où vous avez trouvé des armes, des soins, des grenades. Si il n'y a que vous correctement équipé, cela ne servira pas à grand chose.

- Prenez dès que possible un deuxième pistolet. L'arme n'est pas géniale, en tout cas beaucoup moins puissante que les autres. Mais vos deux flingues vous permettront de dégommer les ennemis pas immédiatement dangereux, vous permettant d'économiser les munitions de vos armes plus puissantes.

- Communiquez ! L'idéal est de jouer entre français avec micro et casque. Mais même avec des étrangers, c'est jouable, à condition de baragouiner un peu d'anglais. Communiquez toujours avec les autres, la partie n'en sera que meilleure, et votre jeu plus efficace.

- Jouez aux incendiaires ! Utilisez les jerricans pour enflammer certaines zones et éliminer ainsi des paquets de zombies. C'est très utile contre la horde. Et contre le Tank aussi. Idem pour les cocktails molotov. Il faut se débrouiller pour qu'un joueur au moins ait toujours un molotov sur lui, au cas où vous rencontriez un Tank. La méthode est simple, mais efficace : vous balancez le molo sur le Tank et toute l'équipe s'enfuit à toutes jambes. Ne restez jamais immobile à tirer sur lui, ca ne sert à rien. Au mieux, vous allez prendre une grosse baffe qui va vous immobiliser au sol, et attirer le Tank sur vous (là vos collègues pourront cribler le Tank de balles).

- Organisez-vous. Lorsque vous savez que la Horde va surgir, et si vous pouvez prendre le temps de vous préparer, faites-le. Il existe des astuces qui permettent de tenir facilement à 4 contre des centaines de zombies, si tout le monde joue comme il faut.

- Fermez les portes des pièces que vous quittez. Elle peuvent servir de zone de réapparition pour les personnages décédés. Si vous êtes le seul survivant d'un massacre, ne courrez pas au devant du danger, mais patientez quelques minutes, le temps que les personnages décédés réintègrent la partie (et accessoirement, vous offrent une plus grand chance d'arriver au bout).

- Amusez-vous ! Si vous jouez depuis 4 heures, faites une pause : souvent, à force de jouer, on s'énerve, on s'irrite plus facilement et le plaisir diminue.

- N'oubliez pas : ce n'est qu'un jeu.

L4D04

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 10:52
Attention, vénérable ancêtre en perspective ! Car Planescape Torment (qui date d'il y a 10 ans déjà !), est considéré par pas mal de joueur comme l'un des tous meilleurs RPG au monde. Alors que je viens de le réinstaller sur ma bécane, rapide focus sur cet incontournable.

Il y avait d'abord eu le superbe Fallout. Puis le terrible Baldur's Gate. Et on sentait bien que les petits gars de Bioware (à l'époque Black Isle) en avaient sous la pédale et pouvaient pousser le jeu de rôle informatique plus loin encore. A leur époque, ces jeux étaient révolutionnaires car ils se rapprochaient le plus d'une expérience de jeu de rôle sur table mais pour le coup sur ordinateur en solo.
L'aspect tactique des combats était bien entendu déjà présent (gestion de sorts, des armes, de l'inventaire, des compétences, gain d'expérience et montée de niveaux). Mais le coup de génie des programmeurs a été d'offrir à chaque fois un uinvers vaste, et surtout ouvert. Ouvert géographiquement mais aussi scénaristiquement : vous pouvez avec les dialogues influer sur le scénario, voir pourquoi pas, vous comporter comme une véritable ordure. Les auteurs pousseront le principe jusqu'à permettre dans Star Wars : Knights of the Old Republic de passer du côté obscur !

Mais nous n'en sommes pas encore là lorsque sort Planescape Torment. La barre est fixée très haut, car l'univers de jeu change radicalement de la traditionnelle fantasy à la papy Tolkien. L'aventure démarre dans la grande ville médievale de Sigil, qui a la particularité d'être reliée à d'autres dimensions grâce à des portails. La population y est pour le moins hétéroclite et l'ambiance... très étrange.
Vous commencez à la morgue de la ville, car... vous êtes mort ! Du moins pas définitivement, puisque vous êtes revenu à la vie, comme vous l'apprend votre compagnon de chambre, un crâne flottant. Sur votre peau, un étrange texte tatoué vous intimant de retrouver un certain Pharod, responsable de votre état. Et c'est parti pour une longue quête !

Planescape Torment change radicalement des autres rpg par son contexte, particulièrement morbide tout en étant souvent ironique. L'univers du jeu n'a pas été spécifiquement créé, il s'agit d'une adaptation des suppléments Planescape, une gamme pour AD&D 2ème édition, le jeu de rôle sur table. Et parfois, cela se sent, car certains PNJ sont bien bavards et aiment vous déballer un paquet d'infos. C'est peut-être ce qui rebutera le plus les nouveaux joueurs : il y a beaucoup de textes, que ce soit des renseignements ou bien des dialogues.

Les dialogues, justement, sont le coeur du jeu puisqu'ils vous feront bien plus avancer que les combats. Avoir une forte caractéristique en Charisme, c'est s'offrir de nouvelles opportunités de discussions, voire même souvent d'échapper à des combats difficiles (et gagner encore plus d'XP au passage). Les discussions sont savoureuses avec une mention spéciale pour notre crâne virevoltant, à la recherche d'une âme soeur ! Mieux, le jeu encorage la reflexion et vous récompensera si vous vous la jouez malin.

Reste donc les graphismes, limités à la sortie du jeu dans une résolution de 640x480. Honnêtement le jeu en l'état perd de sa superbe sur nos écrans LCD 20 pouces. Il existe un patch qui permet de monter la résolution du jeu pourqu'il soit à nouveau joli, mais je ne l'ai pas essayé. Regardez donc sur ce site si vous le cherchez (ou bien ici si vous lisez l'anglais). Mais il ne faut pas oublier que le design est par contre superbe et parfaitement dans le ton du jeu.

Bref, amateurs de RPG, vous connaissez déjà Planescape Torment, donc vous connaissez le plaisir qu'il y a à y jouer. Les autres, essayez donc de le dénicher, cela vaut la peine de fermer les yeux sur son aspect un brin vieillot vous y trouverez une merveille du genre !


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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 09:44

Gros gros coup de coeur pour ce jeu vidéo fabuleux.

Tout commence dans les années 90 lorsque White Wolf, maison d'édition de jeux de rôle (sur table), sort Vampire La Mascarade qui connait immédiatement un succès à la fois critique et commercial. L'originalité du jeu repose sur son concept : les joueurs incarnent de jeunes vampires dans notre société contemporaine, dans une ambiance toute droit issue des romans d'Ann Rice (Entretien avec un vampire, Lestat, et La Reine des Damnés).

Vampire la Mascarade avait déjà connu il y  a plusieurs années une déclinaison sous la forme d'un sympathique hack'n slash mais on sentait qu'il y en avait encore sous la pédale, et c'est l'équipe de Troïka Games qui s'est chargé d'une nouvelle adaptation, cette fois-ci sous la forme d'un jeu de rôle pur et dur matiné de phases de combat, d'infiltration et d'exploration.

Résumons rapidement l'univers du jeu : les vampires existent et vivent cachés, dans l'ombre de l'humanité, cultivant à tout prix le secret de leur existence. Les vampires sont divisés en plusieurs lignées (ou clans) différentes : les Ventrues, politiciens et manipulateurs accomplis; les Brujah, anarchistes et ultra-violents ; les Malkavians complètement fous ; les Nosferatus, difformes et vivants dans les égoûts ; les Toreadors, adeptes des Arts et de la beauté ; les Tremere, vampires magiciens, etc. Plus un vampire vieillit et plus il gagne en puissance : les Antediluviens, des vampires extrêmement anciens (né pendant l'Antiquité) complotent dans l'ombre et utilisent les vampires nouveaux-nés pour se livrer une bataille cachée.

Dans Vampire : The Masquerade - Bloodlines, on commence par créer son personnage. Le choix du clan déterminera à priori pas mal le gameplay du jeu : mon premier vampire est un Ventrue. Une vrai bille en combat mais qui compense par un pouvoir de persuasion important et qui peut utiliser des pouvoirs mentaux pour contrôler ses adversaires. Si j'avais choisi un Brujah, nul doute que j'aurais été une grosse brutasse en combat par exemple, ou bien si j'avais opté pour un Nosferatu j'aurais probablement pu passer plus facilement dans le dos des adversaires.

L'histoire démarre à Los Angeles alors que le vampire qui vous a créé est tué par le Prince De Lacroix, seigneur de la ville. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas eu l'autorisation de vous "concevoir". Mais Lacroix décide de vous donner votre chance et vous envoie prouver votre valeur à Santa Monica, où vous aurez plusieurs petites missions à effectuer. Et si vous vous en sortez bien, peut-être aurez-vous l'occasion de monter en grade...

Pendant les phases de déplacement, le jeu se présente concrètement comme une sorte de GTA avec une vue à la troisième personne (la caméra suit votre personnage de dos). La plupart du temps il vous faudra aller discuter avec les personnages qui ne manqueront pas de vous confier des missions à accomplir. L'un des plaisirs du jeu c'est justement la variété de ces missions : voler un objet, convaincre quelqu'un de faire quelque chose, aller récupérer des preuves, sauver un personnage retenu prisonnier, assassiner un autre personnage discrètement, etc. Doucement, une intrigue générale se développe pour constituer une grande saga dont vous êtes l'un des protagonistes. Avec 5 fins différentes, vous pouvez à priori influencer l'histoire. Choisirez-vous de rester fidèle à Lacroix ? Soutiendrez-vous la cause anarchiste ? Voulez-vous être calife à la place du calife ? C'est à vous de choisir et de bien réfléchir à vos réponses dans les scènes de dialogues.

Pendant les combats, il existe plusieurs affichages possibles. Soit vous combattez au corps-à-corps et dans ce cas, la vue reste à la troisième personne, soit vous optez pour le combat à distance (fusil, flingue...) et la vue passe à la première personne comme dans un FPS. Dans ce derniers cas, l'efficacité de vos tirs dépend de votre arme et de votre compétence Arme à Feu : plus avez de points, plus vous serez précis et dangereux.

Lors des phases d'infiltration vous aurez très souvent des serrures à crocheter. A nouveau, tout dépendra de votre compétence en Crochetage. Heureusement les auteurs ont la plupart du temps pensé à des chemins de secours pour que vous ne restiez pas coincés bêtement devant une porte.

L'ambiance du jeu est terriblement prenante et immersive : progressvement, vous creusez votre trou dans la hiérarchie vampirique. Vous pouvez vous attacher les services d'une Goule (un humain devenu dépendant à vos morsures, prêt à tout pour vous aider), ou bien devenir copropriétaire d'une boîte de nuit branchée (pour avoir une source de revenus afin de mieux s'équiper).

A la manière d'un Fallout, vous avez libre choix sur la façon de résoudre les problèmes. Par exemple, lorsque le Prince Lacroix vous demande d'empêcher un critique gastronomique de pondre un mauvais papier sur une de ses restaurants, vous pouvez simplement l'assassiner (en le combattant), le forcer à se suicider (en utilisant un de vos pouvoirs mentaux), ou l'intimider.

Ayant joué pendant quelques années au jeu de rôle sur table, cette adaptation permet d'avoir une idée assez nette de l'univers de Vampire La Mascarade. Les néophytes risquent par contre de se sentir un peu perdu, parce que les concepts de l'univers du jeu sont parfois un brin expédiés.

Tant qu'on est sur les points négatifs, les combats sont parfois franchement déplaisants car ces phases sont peu maniables. Le jeu dans sa version d'origine est profondément buggé et il faudra passer par une série de patchs pour obtenir un jeu jouable et stable (et encore : ma résolution par défaut ne cesse de se modifier sans que je ne puisse rien y faire). Les temps de chargement (à chaque fois que l'on pénètre dans un lieu) deviennent agaçants à la longue.

Reste que Vampire, The Masquerade - Bloodlines est un jeu terriblement prenant, immersif et malgré son âge assez joli. Amateurs de jeux de rôle (je pense à Knights of The Old Republic, Fallout, Baldur's Gate), ce jeu mérite que vous vous y arrêtiez : vous pourriez être très agréablement surpris !

La bande-annonce en version originale

 

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 10:57
Je n’aime pas Diablo 2 ni les hack’n Slash en général. Je n’avais jamais compris le plaisir qu’on pouvait ressentir à cliquer à l’infini sur des monstres de pixels. Pour Diablo 2, je n’aimais ni le graphisme (c’est laid ce 800x600), ni le fait que les monstres réapparaissent quand bien même vous ayez décimé une zone la veille.

Et puis j’ai acheté Titan Quest parce que j’en avais lu du bien et parce qu’il semblait joli. Sur ce dernier point, rien à dire c’est fort joli. Avec ses graphismes tout en 3D et ses décors magnifiques et variés, Titan Quest en impose, il n’y a pas à redire.

L’histoire ? A-t-elle réellement une importance ? En gros vous commencez pauvre hère et finirez demi-dieu et sauverez le monde en prime. Entre-temps, vous aurez cliquez un bon milliard de fois sur les monstres pendant au moins 30 heures de jeu. Rien de nouveau sous le hack’n slash je l’admet : c’est « je pose mon cerveau et je clique bêtement ».

Ce qui m’a plu dans Titan Quest c’est la grande variété des classes disponibles : vous pouvez faire un magicien maniant le feu, un gros guerrier bourrin ou un fourbe qui utilise des subterfuges. Pour ma part, j’ai opté pour un mélange de rôdeur et de voleur : mes combats ressemblaient à « j’étourdi mes ennemis groupé en masse autour de moi, je balance une bombe empoisonnante, et je fuis en regardant mes adversaires clamser tranquillement ». Et si les choix de classe que vous avez fait ne vous conviennent pas, vous pouvez racheter des points pour les redistribuer !

 Le gros point faible à mon avis sont les checkpoints parfois trop espacés : c’est rageant de devoir refaire tout un parcours pour rejoindre la pauvre grotte où vous êtes mort. Heureusement ça n’arrive pas trop souvent.

Donc voilà : j’ai bien aimé Titan Quest et je n’aime toujours pas Diablo. Tiens je tenterais bien Silverfall pour voir…


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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 18:58
Il y a 10 ans, la société Ritual pondait un FPS nommé SIN dans la doite lignée de Duke Nukem. Hormis un moteur graphique pas mal fichu pour l'époque (une amélioration de celui de Quake 2), Sin proposait un jeu d'action rythmé, fun aux personnages charismatiques malgré leur absence totale d'originalité : le flic sympa black avec des rastas, la méchante mégalomaniaque à forte poitrine qui veut dominer le MoooOOOoonde, et le pote du héros, un hacker morveux. Pour peu qu'on apprécie les comics et les mangas, on passera sur ces stéréotypes pour se délecter du fun.

Bref, SIN s'annoncait comme un hit en puissance en cette fin d'année 1998 (punaise, 10 ans déjà !). Sauf que deux évènements allait plomber le titre. Activision, l'éditeur, poussa Ritual à torcher le jeu. Résultat : une fois la boîte achetée, il vous fallait le patcher pour éviter plantages et lenteurs. Sauf qu'en 1998, récupérer 45 Mo de patch avec un modem 56K, c'était bien galère !
L'autre élèment qui allait propulser SIN dans les oubliettes de l'histoire du jeux vidéo : Half Life est sorti en même temps. C'est qui s'appelle ne pas avoir de bol. Vous pondez un jeu marrant, et en face, une autre équipe de développeurs sort LE jeu de la décennie, une pierre angulaire du genre. Donc Half Life éclipsa totalement la sortie de SIN. Seuls une poignée de furieux connurent les plaisirs du dégommage de vilain à coup de fusil mitrailleuse dans Freeport City, la ville où se déroulait l'action.

Si je vous parle de tout ceci, c'est parce que j'ai découvert que l'histoire ne s'arrêtait pas là ! Je joue régulièrement à Team Fortress 2 via Steam, la plateforme de jeu de l'éditeur Valve, et j'ai découvert que Sin a connu il y a 2-3 ans une suite : Sin Episodes. Emergence est le sous-titre du premier volet de la suite des aventures du flic rasta (John Blade, 'achement original, je vous l'avais dit !).

On retrouve donc notre copain le flic au prise encore une fois avec Elexis Sinclair la vilain surpoumonnée, qui veut toujours détruire le monde, ou bien le dominer, j'en sais rien et pour tout vous avouer ça n'a pas grande importance. John Blade va donc devoir se frayer un chemin dans les labos et entrepôts de la méchante pour savoir de quoi il en retourne.

Sin Episodes : Emergence reste dans la droite lignée de SIN. Le gameplay est archaïque, l'action quasi-ininterrompue. Ca fusille, ça trucide, les hordes de soldats surgissent, les monstres géants vous sautent dessus. Pas de risque de se perdre : il n'y a qu'un seul chemin à suivre ! Avec vos 3 armes, vous nettoyez les niveaux tranquillement.

Dit comme ça j'ai l'air de me moquer, mais j'ai bien apprécié Sin Episodes : Emergence. On ne s'y ennuie pas, on ne vous trompe pas sur la marchandise (c'est bourrin et old-school), et c'est pas cher (20 $ sur Steam). En plus, on vous offre le jeu original en cadeau, ce qui m'a bien fait plaisir (nostalgie quand tu nous tiens !).
Certes, il y a bien des défauts. Le jeu est court (5 heures à tout casser, mais je rappelle qu'il ne coûte pas cher), le moteur d'Half Life 2 est très modestement exploitée (du coup, il tourne parfaitement sur ma machine), les niveaux sont ternes et se ressemblent beaucoup.

Mais globalement j'ai aimé. Malheureusement, l'histoire se répète puisque Emergence n'a pas connu le succès attendu, et on risque d'attendre la suite de ce premier épisode pendant longtemps.

Pour info, j'ai rencontré ce que je pensais être un bug au lancement du jeu. En effet, l'écran de démarrage bloquait et je n'avais pas moyen de jouer. Hop, Sin Emergence apparaissait et puis plus rien. Pas d'écran de lancement du jeu. Misère... Et j'ai trouvé la solution. j'ai mis mon firewall ZoneAlarm en mode jeu. Et hop, tout a fonctionné !
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 14:55

No One lives ForeverIl y a quelques jours je vous parlais de No One Lives Forever 2 (voir ci-dessous) en concluant que j'avais bien envie de me remettre au premier épisode. Et bien c'est chose faite, puisque je viens de finir No One Lives Forever.

C'est donc dans la peau de la jeune espionne novice Cate Arsher que j'ai combattu contre le C.R.I.ME., une organisation criminelle internationale. L'ensemble du jeu vous propose donc d'effectuer des opérations de d'infiltration ou d'exfiltration dans divers endroits du globe, le tout dans une ambiance très sixties particulièrement drôle...

J'ai préféré No One Lives Forever (NOLF) à sa suite, aussi bizarre que cela puisse être. Bizarre car NOLF est beaucoup moins subtil que sa suite : pas de progression dans les compétences, plus linéaire, un poil plus bourrin aussi. Mais justement son gameplay ne se cherche pas, contrairement à la suite ; tout est parfaitement maîtrisé, sans faille. Mieux encore : les auteurs réussissent à saupoudrer le tout d'un humour ravageur de bon aloi.

Le jeu est long, très long même, surtout si on le compare à des jeux récents : comptez bien 20 h pour venir à bout de la campagne solo (sans comptez qu'il existe un mode multijoueur via internet).

L'un des défauts reste à mon avis des cinématiques souvent longuettes et redondantes : l'envie de zapper se fait rapidement pressante (heureusement, c'est tout à fait possible) !
Problème plus important : dans la version Best Steller (Game of the Year), Sierra ne propose qu'une version anglaise (alors que le boîtier est traduit en français, allez comprendre) qui plus est, non sous-titrée. Après quelques minutes de recherche, j'ai trouvé une solution à ce soucis à cette adresse http://www.nofrag.com/2004/fev/29/10186/ . Sur cette page, téléchargez le fichier de traduction proposé en cliquant sur le lien "chez moi" (attention c'est un fichier compressé au format zip). Le fichier "Lisez moi" vous indique la procedure à suivre et ça marche : cela permet d'avoir un sous-titre de bonne qualité.

Hormis ces deux petites réserves, NOLF est disponible à tout petit prix et ça serait dommage de se priver. Un très bon FPS, aussi drôle que prenant, qui ne nécessite pas un ordinateur de compèt'. Fortement recommandé.

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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 18:45
noonelivesforever2.jpgDepuis quelques temps, je me suis plongé dans un bon vieux jeu vidéo, mon PC n'étant pas un ordinateur de compétition et par conséquent incapable de faire fonctionner des jeux récents. Du coup je me tourne vers quelques "vieilleries", mais attention, cela ne veut pas dire "mauvais jeu".

Dans No One Lives Forever 2 (NOLF2), vous incarnez l'espionne Cate Archer dans un univers typiquement James Bond, saupoudré d'une large dose d'ironie et de parodie. Si bien qu'on se croirait régulièrement en plain Austin Powers ! Le jeu vous amènera donc combattre aux quatre coins du monde contre le C.R.I.M.E., une organisation criminelle internationale dirigée par un super-méchant classique... Vous affronterez des ninjas, des hommes de mains turcs, ou des super-soldats morts-vivants, le tout dans la joie et la bonne humeur.

Car on sourit beaucoup dans No One lives Forever 2. Très loin du sérieux de certains jeux de ce genre, ce jeu joue au contraire de ces références, multiplie les clins d'oeil et parodies, pour le plus grand plaisir du joueur (à la condition d'aimer le style "Austin Powers", bien entendu). C'est le seul jeu dans lequel j'ai poursuivit un nain sur le dos d'un anglo-saxon lui-même au guidon d'une bicyclette ! Le seul jeu dans lequel j'ai combattu au sabre une yakusa dans une maison emportée par un cyclone ! NOLF2 c'est du fun à l'état pur, sans se prendre la tête.
noonelivesforever2-1.jpg
Mieux encore, NOLF2 est un bon jeu en plus de faire rire. C'est un FPS, donc normalement on devrait tirer sur tout ce qui bouge. Mais... mais vous jouez une espionne et par conséquent les créateurs ont intégré une grosse partie d'infiltration dans le jeu. Si bien qu'on peut parfaitement y jouer en toute discrétion, passant de pièce en pièce sans se faire repérer. Le tout rappelle fortement Thief : The Dark Project ou Deux Ex, deux énormes chefs d'oeuvre du jeu vidéo (que je vous conseille fortement). Le jeu est par conséquent un peu plus malin que d'autres FPS, et il faut parfois se creuser la cervelle pour attirer les adversaires dans un coin pour passer dans leur dos par exemple. Les amateurs de jeu d'infiltration comme Splinter Cell devrait apprécier. Si vous ne voulez pas réfléchir et bourriner à tout va, ca peut aussi se faire sans problème, mais vous passerez à côté de tout le sel du jeu.
Graphiquement, le jeu tourne sans problème sur mon petit 1.15 GHz, 512 Mo, GeForce 5700FX, et c'est déjà fort joli. Question oreille, NOLF2 diffuse des sons typique années 60, c'est un plaisir.
noonelivesforever2-2.jpg
Rayon déception, je dirais que les auteurs n'ont pas assez peaufiné le gameplay : on peut choisir de jouer en finesse, mais au final peu importe votre style de jeu, le résultat sera le même. Si bien que parfois on a envie d'avancer un peu plus rapidement en fonçant dans le tas. J'aurais aimé que les auteurs aillent jusqu'au bout de leur idée. Ainsi, les 3/4 des gadgets délicieusement débiles du jeu ne servent à rien car jamais les créateurs ne créent de scènes obligeant le joueur à les utiliser. C'est marrant on essait 2 minutes le gaz hilarant ou le chat bionique et puis on revient aux bonnes vieilles fléchettes anesthésiantes... Dommage.
Enfin, au chapitre des regrets, le peu de diversité des décors. NOLF2 cache ce problème en obligeant le joueur à parcourir les niveaux dans les deux sens (aller et retour) mais on aurait aimé voir un environnement un peu différent que les quelques uns proposés.

Bref si vous tombez dessus et qu'il est à petit prix, n'hésitez pas un instant, vous ne devriez pas le regretter. Pour ma part, je file réinstaller le premier opus, histoire de rigoler encore un coup !
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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 08:26

Un MMORPG, c'est un jeu vidéo en ligne dans un univers virtuel. Chaque joueur créé un avatar et parcourt un monde virtuel, croisant régulièrement d'autres joueurs, liant alliance ou bien combattant.
Et figurez-vous qu'un jeu de ce type imaginé d'après l'univers de J.R.R. Tolkien est en cours de finalisation, c'est-à-dire de test. En gros, les éditeurs filent le jeu gratuitement à quelques "privilégiés" tirés sur le volet pour qu'ils testent le jeu, répertorient les erreurs et pétouilles afin que l'éditeur puisse faire une ultime correction avant le lancement du jeu.

Et figurez-vous qu'un des mes potes fait partie de ces fameux testeurs. Et, mieux encore, il a créé un blog afin de détailler son expérience du jeu, ce qui lui a plu et déplu. Si le sujet vous intéresse, n"hésitez pas à consulter le blog d'Antoine à cette adresse : http://lotro-info.blogspot.com/

Et j'en profite au passage pour lui faire un petit coucou !

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