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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 14:07

http://horror.blogosfere.it/images/The%20Collector%20movie%20poster.jpg

 

The Collector est une petit film d'horreur que j'avais remarqué à sa sortie dvd parce la presse spécialisée en disait du bien. Alors l'autre soir, je me suis laissé à le regarder, histoire de savoir si j'avais manqué quelque chose. Réponse, très claire, non, et je m'en vas vous expliquer pourquoi (et je fais des fautes si je veux, je suis chez moi ici !).

 

The Collector démarre par un prégénérique plutôt bien fichu et qui titille l'imagination. Dans une belle banlieue américaine, un couple rentre chez lui passablement éméché. De fil en aiguille, et l'alcool aidant, on sent que les ressorts du sommier ne vont pas tarder à grincer. Et pof, là c'est le drame, au beau milieu de la chambre, une grosse caisse cadenassée. Avec à l'intérieur, quelque chose qui bouge. Bon, là, si vous êtes comme moi vous appelez la police, et refusez de toucher au bouzin, mais là non, on est dans un film d'horreur et les personnages sont un peu cons-cons. Donc Monsieur ouvre la boîte et paf, dedans un être humain qui annonce qu'il faut fuir, que le Collectionneur va venir les prendre, et qu'il n'en garde q'un. Et hop une main surgit de l'ombre et rideau, générique.

 

Le générique d'ailleurs parlons-en, tiens. Visiblement le concepteur a vu Se7en la veille et s'est dit "tiens, si je repompais l'idée ni vu ni connu". Sauf que non, ça se voit.

 

Retour au film.

Le héros s'appelle Arkin et est artisan, spécialisé dans les systèmes de sécurité. Il travaille chez une clientèle riche, s'entend bien avec les enfants parce qu'il a une petite fille, bla bla bla. Et puis voilà qu'Arkin a un gros besoin d'argent et il décide d'aller cambrioler ses employeurs en pleine nuit.

 

Et là le film touche au sublime du ridicule.

Arkin revient la nuit pour cambrioler le coffre à bijoux, sauf que... un serial-killer l'a précédé, a enlevé toute la famille dans la cave pour les torturer (pour qui ? pourquoi ? on s'en fout visiblement...) et... attention les yeux... a disposé des pièges de fou partout dans la maison. Ah c'est qu'il est bin ennuyé Arkin maintenant ? Le voilà coincé dans une maison avec un maniaque tout frappa-dingue de la tête, et où chaque centimètre carré au sol est potentiellement dangeureux. Je rigole pas, il a bien bossé le taré : et vas-y que je mets des couteaux sur le chandelier, que je piège une paire de ciseaux posée sur une étagère, etc... La question que l'on se pose, c'est pourquoi ? Pourquoi piéger une maison quand vous torturez des gens au sous-sol et qu'ils risquent pas de se barrer vu leur état ?

 

Bref vous l'aurez compris, The Collector part rapidement en vrille dans le n'importe quoi, et c'est dommage parce que le film est plutôt bien fichu. On sent qu'il y met du coeur le réalisateur. D'un autre côté, il vaut mieux, vu qu'on l'oblige à introduire le quota légal de scènes de torture. Elles ne sont pas impressionnantes, mais moi c'est pas mon trip, le torture porn, alors du coup je baille ferme pendant ce genre de scène, limite si j'avance pas le film.

 

Autre grand moment du film, le héros parvient enfin à s'échapper, mais il aperçoit en se retournant la petite fille du couple par une fenêtre ! Comment le tueur ne s'est-il pas rendu compte de son étourderie ? Comment a-t-elle fait pour échapper aux pièges ? Mystère... le plus beau c'est que le "héros" décide d'y retourner pour la sauver.

 

Enfin, à noter un joli plan nichons. Totalement inutile, il n'est là que pour assurer un minimum de tétons à l'écran. Et afin de gagner un peu de temps, il est dispo ici :

 

 


 

 

Merci qui ? :)

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