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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 16:37
undefinedIl y a parfois de bonnes affaires en flânant à la Fnac, comme par exemple ce DreamFall bradé 5 malheureux euros il y a quelques temps. Le prix pouvait laisser craindre une immonde bouse vidéo-ludique, le genre de jeu qui ne franchit qu'une seule fois le lecteur de votre X-Box. Et bien non.

DreamFall vous transporte dans un monde fantastique et semi-futuriste, dans la peau de la sympathique Zoé Castillo qui va rapidement s'embarquer dans une enquête qui pourrait bien remettre en question la société entière. Mieux encore, elle va découvrir une porte vers un monde médiéval-fantastique où réside April Ryan, héroïne du précédent opus, The Longest Journey. Toutes deux devront s'allier pour combattre le mal qui ronge les deux univers...

DreamFall n'est pas parfait, loin de là. On nous propose généreusement plusieurs phases de jeu : de l'infiltration, du combat (à la Street Fighter), et de l'aventure type point & click. Si cette dernière partie est formidable, le reste laisse un peu à désirer. Les moments d'infiltration sont énervants alors que les combats se réussissent le plus souvent en effectuant n'importe quels coups, c'est du moins mon sentiment. Heureusement, il est souvent possible d'éviter ces phases en répondant intelligement lors de dialogue. Par exemple, en embobinant un garde, vous éviterez d'être obligé de le combattre. Et puis tout compte fait ces phases n'interviennent heureusement qu'assez peu souvent.

Passé ces quelques problèmes de jouabilité, DreamFall déploie un charme fabuleux. L'univers semi-futuriste propose une ambiance originale qui nous change de la SF à la Star Wars (l'action se déroule dans une Amérique du Sud du futur). Les décors sont splendides. Passé un tutoriel astucieux, on prend plaisir à suivre l'intrigue, qui réussi à en dévoile juste ce qu'il faut pour nous accrocher à notre pad.

Le passage de Zoé dans un monde médiéval arrive à point pour raviver l'intérêt, et même si l'on a pas joué au premier volet (disponible uniquement sur PC), on n'est jamais perdu. Bien entendu, à partir de ce moment, le jeu propose d'incarner tour à tour Zoé et April, et un souffle épique enveloppe petit à petit le titre.

DreamFall : The Longest Journey est un jeu incroyable : si vous avez l'occasion de l'essayer, ne la manquez pas !

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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 16:29
tombraiderlegend.jpgVous savez quoi ? Non ? Ben j'ai joué à un Tomb Raider !
Et croyez-moi ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé : j'avais joué il y a des années au tout premier, avant d'abandonner vite fait, face à la difficulté du jeu et la précision dont il fallait faire preuve pour avancer. J'avais trouvé cela pas mal, sans plus.
Et les suites, pour ce que j'en avais lu, ne m'avait pas donné envie. Alors quand j'ai lu que le fondateur de cette saga était revenu sur le titre, avec un nouveau volet, et avec l'intention de renouveler le style, je me suis dis, pourquoi pas ?

Et grand bien m'en a pris ! Car le premier bon gros point de Legend c'est d'être maniable. Enfin. Enfin guider Lara Croft n'est plus un calvaire. Enfin on prend du plaisir à diriger le personnage. Si l'on manque un saut, on n'a pas forcément tout à recommencer. Lara Croft est devenue souple, maniable, un vrai bonheur, même pour un handicapé du pad comme moi. Du coup, on s'amuse immédiatement, car c'est un vrai plaisir. Et par dessus le marché, le didacticiel (le premier niveau) est rudement bien foutu pour s'immerger en douceur.

Ensuite, on y trouve un petit parfum d'aventure à la Indiana Jones, avec farfouillage dans des tombeaux perdus et ruines antiques. Il y avait déjà de ça dans les épisodes précédents, remarquez ; mais ici les graphismes sont à la hauteur, même sur ma bonne vieille bobox. A noter quand même quelques niveaux moins passionnants, moins réussis aussi techniquement parlant : ceux sont souvent les parties qui se déroulent dans des lieux contemporains (immeuble hi-tech, base dans taïga...).

Autre très bon point : fini les passages rébarbatifs à déplacer des blocs de pierre. Oh, il y en a encore quelques uns, mais ils sont astucieusement insérés dans la progression, et ça ne semble pas (trop) artificiel.

Et puis mine de rien, le jeu nous mène doucement jusqu'à la conclusion et à un sentiment de "ben mince, j'en aurais bien fait un peu plus". Pari réussi donc pour le créateur, et je serais assez curieux de voir la suite.

Au prix des jeux bobox actuels (c'est à dire faible), un très bon achat.
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