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30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 11:40
Belle période Hitchcock du côté de mon lecteur DVD.

Après Les oiseaux, nous nous sommes passé Psychose, que j'ai vu tout petit. D'ailleurs je gardais en mémoire quelques plans du films, notamment lorsqu'on découvre la vérité sur la vieille mère de Norman Bates. Quelle idée mes parents avaient-ils eu de me laisser voir ce film ! :o)

Marion Crane en a assez de sa petite vie sans avenir. Elle est amoureuse d'un homme divorcé, mais sans argent leur histoire ne durera pas longtemps. Alors, quand elle a la possibilité de mettre la main sur 40 000 $, la jeune femme n'hésite pas : elle vole l'argent et saute dans sa voiture pour rejoindre son amoureux. En chemin elle s'arrête dans un motel désolé pour se reposer.
Marion fait alors la connaissance de Norman Bates, le concierge du motel, qui habite en compagnie de sa mère la maison familiale à côté du motel. Norman est un jeune homme entièrement dévoué à sa mère, et cette dernière voit d'un très mauvais oeil l'arrivée de la jeune femme...

Sacré film que ce Psychose !
Il fallait quand même un sacré culot à Hitchcock pour monter ce film, qui a certainement dû choquer le public à l'époque par sa violence et l'ambiance malsaine qui s'en dégage. Norman Bates est un personnage fabuleux, le grand-père de tous les psychokillers du cinéma américain, voire même de tous les croque-mitaines des films d'horreur. Plus généralement, Psychose, à bien y regarder, est presque l'ancêtre du film d'épouvante moderne. Après visionnage, je me rends compte que rares sont les films a avoir été à ce point copiés et récupérés (de tête, comme ça, Halloween pour les meurtres au gros couteau, Ré-animator pour la mélodie carrément plagiée, et sûrement plein d'autres que je ne connais pas...)

Hitchcock ose une intrigue étonnante pour une film tourné en 1960.
Les 30 premières minutes nous montrent Marion Crane en fuite : chaque détail aura son importance par la suite. Ensuite, pile au moment où Marion pense s'en être sortie, le destin s'abat sur elle sous la forme de Norman. Et là, extraordinaire idée d'Hitchcock (et du romancier Robert Bloch, au passage), nous suivons l'enquête de la soeur de Marion, qui la recherche. Du coup Hitchcock transforme la place du spectateur dans l'intrigue en plein milieu de l'histoire. Sur les 30 premières minutes, nous étions au même niveau que Marion, nous découvrions son chemin en même temps qu'elle. Et puis hop ! puisque nous suivons l'enquête, nous, spectateurs, savons ce qui est arrivé à Marion et forcément nous pouvons anticiper ce qui va arriver. Ultime pirouette de l'intrigue, la révélation finale qui redescend le spectateur d'un cran : non, finalement, nous ne savions pas tout au sujet de Norman Bates et ce que l'on va découvrir est particulièrement malsain... Du grand cinéma, ingénieux, malin, comme on en fait plus que rarement (de tête, je dirais qu'un des descendants pourraient être Identity, regardez-le, vous comprendrez).

Un mot quand même sur les acteurs qui jouent avec une justesse fascinante : Anthony Perkins est redoutable, tour à tour adorable en jeune homme timide et inquiétant dans le plan final. Mention aussi à Janet Leigh, qui restera dans l'histoire pour se faire assassiner dans la douche à coups de couteau, et surtout pour son jeu d'une femme inquiète, à l'affût de la moindre menace et qui, finalement, ne la verra pas venir.

Bref, le film, s'il a vieilli, reste d'une justesse impressionante plus de 40 ans après sa sortie. Un joyau noir du cinéma qui connaîtra (malheureusement) 2 suites, Psychose II et Psychose III (ce dernier tourné par A. Perkins lui-même).
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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 16:59
Melanie Daniels, une jeune femme de la haute société de San Francisco, fait la rencontre d'un jeune homme dans un magasin animalier. Une rencontre assez brève Mélanie appréciant peu les provocations de Mitch Brenner. Mais elle devra bien l'admettre, elle en pince pour lui. La voilà donc partie pour Bodega Bay, son lieu de résidence en bord de mer.
Elle ignore encore qu'elle ne pourra pas roucouler tranquillement avec Mitch, puisque les oiseaux de la région, pris d'une violente folie, se mettent à attaquer les humains sans raison. Le chaos s'installe en ville...

N'y allons pas par 4 chemins et disons-le tout net : Les Oiseaux est un chef-d'oeuvre du cinéma moderne... Plus de quarante ans après sa sortie en salle, le film d'Alfred Hitchcock reste toujours aussi efficace. Ce film est le fruit d'un travail préparatoire titanesque : non seulement "Hitch" dessina tout le film sous forme de storyboard (comme à son habitude) mais il fallut en plus préparer les nombreux trucages nécessaires.

Hitchcock est malin. Plutôt que de nous balancer des oisillons d'entrée de jeu, il n'oublie surtout pas de nous raconter une histoire et de nous présenter les personnages pour que l'on s'y attache. C'est pour mieux distiller ensuite une ambiance apocalyptique ("C'est la fin du monde ! ", s'écrie un poivreau dans un bar). Lorsque l'enfer se déchaîne, on ne peut que constater la haute technicité du film. Si les effets spéciaux ont forcément pris du plomb dans l'aile (ouais, elle était facile celle-là, j'avoue), on est surpris car tout tient encore bien la route et se laisse regarder avec plaisir.
Au passage, l'actrice principale, Tippi Hedren, est sublime. Et comme souvent chez le réalisateur, il s'agit d'une grande blonde "froide".

Et pour finir, le dernier plan est saisissant avec ce paysage couvert d'oiseaux prêts à plonger sur les protagonistes, bien obligés de fuir et laisser la ville aux volants. D'ailleurs n'est-ce pas là le message du film : l'homme, trop certain de son intelligence et de sa supériorité, n'est-il pas trop arrogant ?  Et comment réagirions-nous si nous devions être confrontés à quelque chose que nous ne pouvons comprendre (jamais Hitchcock ne donne d'explication sur le comportement violent des oiseaux) ? Ferions-nous comme ces personnes qui prophétisent "la fin du monde ? Ou bien serions-nous de ceux qui accuseraient leur prochain au moindre prétexte ("C'est la faute de cette femme ! Depuis qu'elle est arrivée, les oiseaux attaquent !") ?

En un mot : magnifique.
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15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 09:11

Lorsque vous travaillez avec des apprentis de 16 à 25 ans, vous entendez parfois des vertes et des pas mûres. Ouaip, faut pas avoir l'oreille trop chaste par moment ! Et puis parfois, au détour d'un cours, vous entendez des trucs hallucinants. Surréalistes.

Tenez, une collègue en Vie Sociale et Professionnelle (VSP) me racontait l'histoire suivante alors qu'elle donnait un cours de secourisme.

La formatrice : " Alors quand une personne est inanimée, il faut  vérifier qu'elle n'a pas de corps étranger..."

Regard dubitatif d'un apprenti, qu'on appelera Kevin pour la forme.

Ma collègue, comprenant qu'il n'a pas tout compris répète :

"Oui, voir s'il n'y a pas de corps étranger."

Et Kevin de s'exclamer le plus sérieusement et sincèrement du monde : "Mais m'dame, qu'est-ce que ça change qu'il soit allemand, anglais ou chinois ?".

Ne rions pas, il vous sauvera la vie un jour.

Peut-être.

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13 décembre 2006 3 13 /12 /décembre /2006 11:22

L'année prochaine les nouvelles lois contre le tabagisme vont être mises en application. Etant moi-même non-fumeur et subissant parfois les désagréments de mes amis fumeurs, je suivais l'affaire de loin jusqu'à ce que ces lois débarquent dans mon boulot.

Je travaille dans un centre de formation pour apprentis. Et regardons un peu, si vous le voulez bien, ce que l'avenir pourrait nous réserver...

Jusqu'à présent, les jeunes (et quelques formateurs) se serrent sous le préau pour prendre leur dose de "petit cancer à long terme". Jusqu'à présent, ils ennuyaient tout le monde, puisque bien entendu, les couloirs jouxtant le préau puaient la clope en quelques minutes, lorsque ce n'était pas un brouillard londonien (oui j'aime exagérer parfois !) qui se levait dans le même préau.

Et bien, dans quelques semaines, attention, changement radical ! Les nouvelles lois apportent l'interdiction totale de fumer dans l'enceinte des locaux. Cela inclut donc dans les bâtiments (mais cela était déjà en place depuis quelques années, donc rien de neuf), mais aussi les espaces couverts (type préaux) et les espaces découverts comme le parking ou le terrain de sport. Résultat : pour cloper, dans quelques semaines, les fumeurs (apprentis ou personnels) seront tenus légalement d'aller s'empoumoner en dehors du centre de formation.

Le problème est triple à mon sens.

Premièrement, l'obligation de quitter les lieux va amener les fumeurs à fumer sur un boulevard très fréquenté par des automobilistes, pas forcément respectueux des limitations à 50 km/h. A mon avis, on prend le risque de voir des accidents de ce côté-là.

L'autre problème soulevé est pour les internes. Statutairement, les internes, qui dorment et mangent sur le site, ne peuvent pas sortir de l'établissement de toute la semaine. Donc les internes fumeurs devront normalement s'abstenir de cloper pendant 5 jours. Bon courage à tous les membres du personnel (formateurs et animateurs) qui devront "tenir" des dépendants en manque de nicotine...

Que risque-t-il de se passer alors ? ben rien, et c'est là aussi un souci. Qui va venir faire la loi dans l'établissement ? Nous, les formateurs, déjà surbookés ? Faudra-t-il qu'on "flique" des fumeurs à la sauvette ? Vous imaginez déjà ma réponse... Et du coup on prend le risque de laisser filer et laisser faire, un bel exemple pour cette jeunesse justement en manque de repères, surtout dans un établissement pédagogique...

Quoiqu'il en soit, il va être intéressant de voir comment cela va évoluer, je vous tiendrai au jus, forcément.

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 09:44
Après la lecture des 5 volumes du Cycle des princes d'Ambre de Roger Zelazny, dont je vous reparlerai d'ici peu, je me suis plongé dans la lecture d'un livre de fantasy peu récent et peu connu, La Chair et l'acier, premier volume d'une saga en 3 volumes, appelée Le Cycle de la chair.

J'avais découvert ce livre en lisant le magazine Casus Belli il y a quelques mois et où le critique spécifiait que c'était un livre d' "erotic-fantasy", qui plus est, écrit par une femme, Audrey Françaix. Intrigué par l'idée de lire un mélange de ce genre, j'avais acheté le livre et il était resté sur mes étagères depuis.

Ce premier volume nous raconte l'histoire de Mantii, une jeune femme de la tribu Atrebate. Une tribu qui vit paisiblement depuis des siècles dans de vieilles croyances et habitudes. Mantii subit au début de l'histoire l'inspection d'une vieille sorcière qui doit vérifier que la belle est vierge avant qu'elle puisse se marier à un beau jeune homme de la tribu, comme le veut la tradition. Hélas, le mariage n'aura pas le temps de se dérouler puisque une horde de barbares, les Galaghels, vont déferler sur le village, le piller, tuer les hommes (peu entraînés au combat), et emporter les vierges vers la capitale barbare... C'est le début de l'aventure pour Mantii qui va, bien malgré elle, découvrir un monde de violence, de stupre et de perversité...

Alors, me direz-vous, est-ce qu'il y a du sexe ? Et bien pas tant que ça. A tel point que je pense que l'éditeur joue un peu sur ce côté pour vendre son bouquin en quatrième de couverture. Disons que certains passages sont crus, voire barbares, que le livre n'est pas tout public, mais qu'il n'y aurait pas eu ce label erotic-fantasy que je n'aurais pas été plus surpris que cela. Par contre, l'écriture par une femme est ici un plus certain, on évite du coup les clichés masculins habituels à la littérature érotique de bas étage qu'on aurait pu craindre de prime abord.

Mieux encore, l'ouvrage s'avère intéressant dans la façon qu'Audrey Françaix a de nous révéler l'univers du roman. On commence dans un micro-univers, le village Atrébat, et petit à petit, à travers les péripéties de Mantii, nous découvrons un univers bien plus vaste avec des valeurs et des croyances complètement différentes. Les opinions de Mantii vont ainsi évoluer au cours de l'intrigue, passant d'une obéissance gentillette à la révolte contre les barbares, pour finir par comprendre que, pour survivre dans ce monde, les règles de sa tribu n'étaient pas des plus appropriées.

De plus, l'auteur développe une relation trouble entre l'héroïne et le chef de la tribu barbare, Krel, tour à tour amoureux mais aussi bien gêné par ses nouveaux sentiments qui remettent en cause son statut de leader aux yeux de son clan.

Bref, La Chair et le sang est un honnête roman de fantasy, pas fabuleux certes, mais qui a des qualités notamment grâce à la fraîcheur générale. J'achèterai certainement le volume 2 pour suivre le destin de Mantii et des siens.

La Chair et le sang (Le Cycle de la chair, tome 1)
par Audrey Françaix

Editions Octobre
ISBN : 2-915621-01-2
17,5 euros
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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 11:19

Pour nos 2 années "ensemble" ma chère et tendre m'avait offert une place pour le concert de Nolwenn Leroy. Nous voilà donc sur les routes de Bretagne en direction de St Renan, petite bourgade à 20 minutes de Brest.

Mais d'abord qu'est-ce que venait faire Nolwenn dans un bled paumé ? C'est bien simple : elle est née à St Renan, tout simplement et c'était l'occasion pour elle d'un spectacle particulier.

Pour tout vous dire, nous ne savions pas vraiment à quoi  nous attendre niveau foule. Y aurait-il beaucoup de monde ? Bien décidés à avoir une place dans les premiers rangs, nous étions là dès 18h pour un spectacle programmé à 20h30. Quelques personnes, une trentaine tout au plus, sont déjà là à attendre devant les portes du bien bel expace culturel de St Renan (pour une si petite bourgade, chapeau !).

C'était donc parti pour d'interminables minutes d'attente dans le froid... Quand à 19h, un homme taillé comme une armoire à glace, de la sécurité, arrive et nous fait reculer et nous indique que ça n'était pas là qu'il fallait faire la queue ! Grogne de tout le monde, le type s'énerve, engueule les spectateurs sans forcément nous dire où nous devions maintenant faire la queue. Du coup, c'était le boxon dans la file, ou plutôt les files puisque la foule, laissée à elle-même, avait jugé bon de faire deux files. Certaines personnes qui attendaient avant nous se sont retrouvées derrière, suite à ce jeu de chaise musicale... Bref, l'organisation craignait un brin !

Il y a une chose qui m'a surpris : c'est la diversité du public : minettes, mères de famille, personnes âgées (hommes et femmes), bref, on était loin du concert de pré-ados pubères que je craignais. Assis juste à côté du fan club, nous avons donc pu écouter ces personnes qui vouent un culte incroyable à cette chanteuse. Bien entendu, tout fan a le matériel officiel : t-shirt, miroir, poster, programme... Bien sûr tout fan chambre les autres : "Oh, tu n'as pas reçu l'invitation pour aller la voir enregistrer son disque d'or... Oh!". Tout fan montre sa gloire personnelle aux néophytes : "alors là c'était il y a 10 jours à Besançon, Nolwenn a posé avec nous". Et tout fan sort ses petites infos qui montrent qu'il est fan : "Oui Nolwenn m'a dit l'autre jour qu'elle ne chantait plus cette chanson là en concert...". Bref j'étais dans un autre univers, bien loin de mes petits dés à 20 faces et jolis "nains-zé-zelfes", et j'ai pu me rendre compte de ce que l'on ressent face à un fan...

Le concert ? me direz-vous. Et bien, très bien. J'ai bien aimé. Oh j'ai pas adoré, je me suis pas levé pour applaudir à tout rompre. Mais elle a une jolie voix et assure le spectacle. Les musicos aussi ont bien joué et j'ai passé un agréable moment. Nous étions tout près, 5 m de la scène, suffisamment pour voir qu'elle était pieds nus et qu'elle avait un bouton rouge sur le sein gauche.
Si si.

Avec 2 albums seulement dans son escarcelle, la chanteuse ne pouvait pas forcément proposer un choix énorme de chansons. Bien entendu, le classique "Casséééééé" est apparu dans le rappel. Et Nolwenn nous a gratifié de belles reprises de Kate Bush, ou Cindy Lauper.

Hop ! je vous laisse à quelques photos prises avec mon pauvre appareil photo numérique, pas à la joie dans l'obscurité, mais bon, il vous faudra vous contenter de cela.

Pour ceux qui aimeraient trouver des photos de Nolwenn en concert plus jolies, plus grandes, bref mieux que les miennes, je vous conseille le site suivant (que j'ai capté dans une discussion de fans !) :

http://www.terry-nol.com/Photo/Concert/index_concert.htm

et ici un forum qui en parle avec des images du même concert.


 

 

 

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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 14:10

Dans le genre "petit jeu à la con mais sur lequel vous pouvez facilement passer une heure", voici Zoo Keeper.

Zoo Keeper emprunte beaucoup à Tetris, l'ancêtre du jeu vidéo, puisque vous devez former des suites symboles identiques pour les faire disparaitre. Hop, une ligne de 4 symboles, et pouf la ligné disparait et vous marquez autant de points que de symboles (dans notre exemple ici 4). Comme il faut avoir fait disparaître un certains nombre de chaque symbole et que le jeu est en temps limité, vous allez vite suer devant votre ordinateur à chercher quelle suite faire pour espérer pouvoir continuer le jeu.

A noter le graphisme mignon tout plein (kawai comme dise les nippons).

Bref parfait pour le bureau, quand le patron a le dos tourné...

Mon record perso : 9900 points !

http://www.t45ol.com/play/789/zoo-keeper.html

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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 09:15

Découvert aujourd'hui grâce justement à mon CPE, ce morceau de rap hilarant qui m'a bien fait sourire...

Ca se passe ici et c'est un bon petit moment de poilade : http://www.saute-mouton.org/news.php?lng=fr&pg=2080

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 17:33

Ca me trottait depuis longtemps : organiser un petit festival consacré aux jeux de plateau. En gros réunir des joueurs que je connais et avec qui je joue souvent avec d'autres personnes inconnues, néophytes ou pas d'ailleurs. Avec une bonne grosse rasade de bonne humeur et de convivialité avec des jeux pas trop durs style Colons de Catane, Aventuriers du Rail (voir rubrique Jeux de plateau de ce site), ou Chevalier de la table ronde.

Aussi j'ai proposé à l'asso de la Ligue des Rôlistes Extraordinaires de monter quelquechose par moi-même. Ca fonctionne plutôt bien puisque j'ai même dégotté hier un premier partenaire : Ludikbazar. J'en dirais pas du bien uniquement parce que c'est un partenaire et qu'il va filer des lots à gagner, mais aussi parce que c'est une boutique très sérieuse avec un vendeur très agréable. Et ceux qui connaissent mes réticences à acheter en ligne savent que je conseille rarement ce type de magazins on-line. Hop, Ludikbazar file des jeux à faire gagner le jour du festival. Et j'ai encore la Grande Récré à voir pour discuter d'un partenariat qui renforcerait l'évènement.

Si vous n'avez rien à faire le 4 janvier prochain, viendez donc. Et même mieux on cherche des volontaires bénévoles pour filer un coup de main (il y aura de tout : animation, buvette, encadrements...). Si ca vous branche, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse officielle de l'évènement : sur1plateau@hotmail.fr vous serez les bienvenus !

Plus d'infos régulèrement sur le site officiel : http://sur1plateau.over-blog.com Oui je réutilise mes connaissances nouvellement acquises dans la création de blogs, oui... :o)

 

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26 novembre 2006 7 26 /11 /novembre /2006 21:38
Ce week-end, il y avait 2 vide-greniers près de chez moi : l'un à Ploeren et l'autre à Vannes même. Nous voilà donc avec Renaud et Patricia, un couple d'amis amateurs de jeux de plateau, partis à la recherche de la perle rare.

Le premier vide-grenier de Ploeren était interessant mais nous n'avons rien trouvé de fabuleux. Il y avait pas mal de professionnels, et quand bien même il y avait bien 2-3 petites bidouilles interessantes, nous n'aurions pas pu marchander énormément.

L'autre brocante, à l'UCK-Nef, s'est avérée bien plus fructueuse. Pourtant, arrivé sur place, la salle était minuscule : je paie mon entrée pour partir en exploration, laissant mes amis à l'entrée : inutile de payer l'entrée pour si peu d'exposants pensions-nous ! Quelle erreur ! Puisqu'il y avait une deuxième salle deux fois plus grande que la première. Et là, nous avons déniché et chiné quelques petites merveilles à prix vraiment riquiqui, jugez plutôt :

- Intrigues à Venise
Un vieux jeu de société que ma cousine avait lorsque nous étions plus petit mais auquel nous n'avons jamais joué, car il fallait être quatre joueurs. J'avais toujours rêvé de le retrouver. Coup de chance il est complet. Prix : 5 euros, c'est donné !

- Le Gang des tractions avants
Ca paie pas de mine avec sa boîte toute déchirée et ses pions tout moches. Mais d'après Renaud c'est pas mal. Et puis je me suis pas ruiné : 2 euros seulement la bestiole (4 euros avant négociation). Emballé c'est pesé !

- Star Wars : Clash of The Lightsabers
Un produit qui tentait de surfer sur la sortie en salle de Star Wars : La Menace fantôme. J'ai parcouru rapidement le livre de règle, ca ressemble à une Bataille avec des cartes évènements spéciales. Bon, on verra bien. (4,5 euros...)

- Et enfin, la bonne affaire du jour : Clans
Un petit jeu excellent d'après Renaud et Patricia, acheté en superbe état à 3 euros !

Nous sommes rentrés donc tout content, et avons enchaîné l'après-midi devant des jeux de plateau. Renaud et Patricia avaient dégotté un jeu appelé Mamba, fort sympathique, des bestioles qui pullulent et attaquent dans une sorte de variante rigolotte des dames.

Et nous avons poursuivi avec une partie du jeu Le Seigneur des Anneaux, un jeu en coopératif. En gros, les joueurs jouent contre le jeu, et c'est très surprenant. D'ailleurs nous n'avons jamais réussi à gagner, et cela fait pourtant 5 ou 6 fois que l'on essait. On a beau discuter, se conseiller, élaborer des stratégies, jamais nous n'avons pu atteindre le bout.

Un jour, Sauron, nous aurons ta peau, j'en fait le serment !
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