
Ca y est.
Après avoir fait un peu de ménage sur mon disque dur principal de 160 Go (qu'est-ce qu'on en amasse comme bêtises...), j'ai viré Windows XP de mon ordinateur avant-hier soir.
A pu. Nulle part. Même pas sur une partition de secours juste au cas où. Nope. Le grand saut, quoi !
Puis j'ai installé la dernière version d'Ubuntu, c'est-à-dire la 7.04 (dite "Feisty Fawn"). J'aurais pu attendre la suivante qui sort la semaine prochaine, et puis finalement j'étais trop impatient.
Mais revenons-en à nos moutons.
L'installation s'est parfaitement déroulée. Aucun problème, l'installation n'est ni plus simple ni plus complexe que Windows. Ah si : contrairement à Microsoft, ici on ne vous demande pas de vous enregistrer afin de vérifier si vous avez correctement payé votre système. Normal, Ubuntu est gratuit.
Alors, voyons voir ce que ça donne : le système s'installe accompagné de tout une batterie de programmes. Au menu : Firefox pour surfer sur le net, OpenOffice pour bosser les tâches courantes (courrier, budget, diaporama, schémas...), Serpentine pour graver des CD ou DVD, un large panel de petits jeux, un logiciel de retouche d'image très complet (The Gimp), un lecteur multimédia (Totem) pour écouter des musiques et lire des vidéos. Bref, vous avez au final un système complet et opérationnel sans avoir à acheter quoique ce soit.
Petite particularité : pour écouter du mp3, il faudra télécharger sur le net les pilotes adéquats (le mp3 n'est pas un format libre, et donc pas fourni par défaut avec Ubuntu). Pas de panique : Ubuntu va tout seul chercher comme un grand les "paquets" nécessaires sans que vous ayez à faire quoique ce soit. Nickel. Idem avec le divx.
L'installation des programmes est une merveille de simplicité. Jugez plutôt :
- sous Windows : vous devez acheter votre programme (sur CD ou DVD), ou le télécharger. Puis lancez l'installation, éventuellement vous inscrire chez l'éditeur via votre adresse email, puis éventuellement attendre des patches correctifs si l'éditeur choisit d'en produire.
- sous Ubuntu : je lance un gestionnaire de programmes, j'indique ce que je cherche (vlc media player, par ex.) Le gestionnaire trouve le programme, l'installe, le met à jour tout seul, et l'intégre au système comme un grand. Impressionnant.
J'ai une vieille brouette : 1,14 Gh, 512 de RAM, NVidia GeForce 5700FX. Et pourtant j'ai pu installer les effets de bureau d'Ubuntu. Résultat : j'ai des effets aero comme sous Windows Vista, sans que ca rame à un seul moment. Impossible de faire la même chose avec Vista sur mon pc. D'ailleurs impossible d'installer Vista ! :o)
Globalement, au fur et à mesure que je découvre Ubuntu, je me rends compte de l'aspect terriblement pratique du système concurrent à Windows. Exemple : lorsqu'on insère un CD-rom, Ubuntu ouvre tout seul un panneau avec son contenu, mais créé tout seul aussi un icône sur le Bureau. Quand on enlève le CD-Rom il enlève l'icône. Tout semble conçu ainsi, dans l'idée de faciliter la vie de l'utilisateur. Un bonheur pour le moment.
Pourtant il y a eu un couac, et j'ai eu peur pour la stabilité de mon système.
Ubuntu m'avait installé les pilotes NVidia de ma carte graphique. Mais j'avais décidé de les enlever. Me demandeza pas pourquoi, il se faisait tard, c'était certainement le moment de faire une connerie, bref... Je désactive le pilote et éteind mon ordi.
Je rallume : login de la session, et puis... ben et puis rien, à part du blanc. J'avais viré le pilote graphique mais rien remis à la place donc impossible de retrouver mon système. Aarrgh ! Je me voyais déjà tout réinstaller.
Et bien non ! Puisqu'au login session, on peut demander à Ubuntu d'ouvrir la session en ligne de commande. En gros, vous n'utilisez plus d'interface graphique mais du code pour piloter votre machine. Impressionant de prime abord pour un néophyte comme moi. J'ai suivi scrupuleusement les indications de la doc que j'avais trouvé sur le problème. En gros en une ligne, j'ai demandé au système de remettre à jour le pilote, d'aller en cherche un nouveau sur le net et de remplacer l'ancien. Tout ça avec l'interface dans le sac, et sans rien d'autre qu'UNE ligne de code. UNE seule ! Incroyable.
Bien entendu, ca a fonctionné. J'ai redémarré et hop, mon système était de nouveau totalement opérationnel. Impressionnant.
Bref, prochaine étape important, j'installe mon scanner. Mais je vais attendre un peu, je profite maintenant de mon système et teste le peer-to-peer avec Amule (l'équivalent d'Emule).