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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 09:30
thedescent.jpgJ'avais entendu dre beaucoup de bien de ce petit film d'horreur, même par des personnes pas spécialement fan du genre.  Alors comme j'ai eu l'occasion de le regarder, voyons voir ça...

Un groupe de copines se réunit régulièrement pour pratiquer des sports extrêmes : escalade, rafting... Jusqu'au jour où l'une d'entre-elle perd son époux et sa fille sur le chemin du retour. Un an plus tard, elle retrouve ses copines, cette fois-ci pour pratiquer  la spéléologie.
Mais rapidement l'aventure va virer au cauchemar...


Voilà donc un canevas fort classique, mais comme le réalisateur joue à fond la carte du sérieux, globalement, cela fonctionne. Alors certes il y a bien quelques petits problèmes à la "Projet Blair Witch" lorsqu'une des filles "oublie" de prendre avec elle la carte des tunnels, mais bon ca va.

C'est ce sérieux tout au long du film qui permet de poser l'ambiance. Jamais on ne rigole dans The Descent, tout est fait pour nous plonger dans une atmosphère sombre, étroite, claustrohobique. La réalisation joue avec les peurs primaires:  peur d'être coincé, peur du noir, peur de la créature qui rôde autours de soi... Si bien qu'après une demi-heure de métrage l'ambiance est posée, les personnages bien en place, et le film peut "vraiment" démarrer, et s'accélérer.

A partir de ce moment, The Descent devient plus violent, et le sang commence à couler. Attention, c'est assez sauvage, mais toujours contrôlé, toujours dans le but d'accentuer la tension qui monte doucement. On pense parfois à un Alien ou à un Predator sous terre, les muscles et la virilité  en moins, la subtilité en plus. 

The Descent est donc au final le parfait petit film d"horreur, capable de vous foutre les pétoches car toujours fidèle à la ligne de conduite qu'il s'est fixé. Très agréable à voir pour un vieux baroudeur du genre horrifique comme moi. Après la grosse déception de The Devil's Reject, autant dire que ça fait du bien ! !
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2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 18:54
Stupeur dans la bourgade de Twin Peaks : Laura Palmer, une jeune femme appréciée de tout le monde, est retrouvée morte au bord du lac. L'agent Cooper du FBI est dépêché sur les lieux pour mener l'enquête. Et Cooper, malgré sa perspicacité, aura du boulot pour démêler les relations entre tous les personnages du coin...

Lorsque Mike Frost et David Lynch lancent Twin Peaks dans les années 90, ils ignorent le raz-de-marée qu'ils vont déclencher. En effet, la série n'est ni plus ni moins qu'un phénomène de société aux Etats-Unis, qui suivent avec ferveur les investigations de l'agent Cooper. A tel point que la série connaîtra une seconde saison de 18 épisodes (contre 7 pour cette première, 8 avec le pilote d'1h30), qu'une tonne de produits dérivées sortiront pour répondre à la demande... Il y aura bien eu un avant et un après Twin Peaks à la télé US, et je ne serais pas loin de penser que ce fût la première série tv moderne... Dommage qu'à l'époque la Cinq ait foiré la diffusion de la série (épisode dans le désordre, horaires pas possibles...). Heureusement le DVD de la saison 1 vient de sortir.

Mais qu'est-ce qui fait que Twin Peaks fonctionne ? Le mystère. Et ça tombe bien, la bourgade en est remplie ! Chaque habitant dissimule des secrets plus ou moins avouables, et Cooper doit patiemment découvrir chaque personnalité, chaque part sombre. Chaque membre du casting pourrait être un suspect idéal. Qui est le tueur : un psychiâtre à moitié déjanté aux lunettes multicolores ? Un homme d'affaire aux dents longues ? Une femme mariée qui rêve de créer des rideaux silencieux ? La femme qui parle à une bûche ? Twin Peaks regorge de cinglés, de gens bizarres, et c'est un plaisir de glisser doucement dans cet univers parfaitement décalé. Même Cooper semble parfois pas très net lorsqu'il décide de mener l'enquête en lancant des cailloux sur des bouteilles vides (?) ! Mention spéciale à Kyle McLachlan, acteur pétri de talent, qui interprête au plus juste cet agent étrange, drôle et cynique.

Cette ambiance unique à la télévision, les auteurs la cultivent complètement, créant au gré des épisodes mystères sur mystères, interrogeant le spectateur, le forçant à suivre des fausses-pistes, aboutissants à des situations idiotes, grotesques ou absurdes. Il titille l'imagination à travers des rêves loufoques. Aura-t-on un jour le nom du tueur ? Qui sait ? Pas dans cette saison en tout cas. Mais quel plaisir de se bercer doucement dans cet atmosphère trouble, comme si Twin Peaks était dans un univers parallèle au nôtre, où tout devient possible.

Inestimable. Dans tous les sens du terme...
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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 12:35
28semainesplustard.jpgJ'avais beaucoup apprécié le film de Danny Boyle, 28 jours plus tard. Tout d'abord l'approche sobre et "réaliste" du film m'avait enthousiasmé, et mine de rien, Boyle nous faisait une relecture de l'oeuvre de Geroges Romero à peine masquée (oui, 28 jours plus tard n'est finalement qu'un remake de la trilogie de la Nuit des Morts-vivants). Alors forcément, j'ai regardé avec suspicion l'arrivée de cette suite au film de Boyle, en me demandant ce qu'il pouvait y avoir de plus à faire ou à dire : avouons-le, le film de Boyle ne demandait pas véritablement de suite...

Petit rappel des faits.
28 jours plus tard nous montrait comment Londres et sa banlieue étaient ravagées par une épidémie de rage, transformant les civils en de féroces bêtes sauvages, sautant sur n'importe qui afin de les contaminer.
28 semaines plus tard, nous montre la situation 7 mois plus tard, sans que l'on retrouve les même personnages. L'armée américaine est intervenue, et semble avoir eradiqué la menace. Londres redevient doucement habitable, mais sous forte surveillance militaire et dans des quartiers bien précis.
On suit le parcours de Don (Robert Carlyle), retranché avec son épouse dans une maison qui ne tarde pas à être ravagé par des contaminés. Don est obligé d'abandonner son épouse à la meute monstrueuse et s'enfuit vers Londres, où il retrouve ses enfants...

Wow ! Les premières 10 minutes du film sont absolument tétanisantes ! Quelle tension dans cette première scène terrible qui impose d'entrée de jeu une ambiance désespérée et horrifique sur l'ensemble du métrage. Quelle claque ! C'est brutal, sauvage, dur, pessimiste, émouvant. Un leçon d'introduction pour tout cinéaste à mon sens. Dommage d'ailleurs que le rythme s'étiole un peu au milieu du film, pour redevenir à nouveau tendu dans sa dernière demi-heure.

La vision d'une Londres sous contrôle militaire est impressionnante, et les quelques plans larges aériens nous montre une capitale vide, petit à petit réhabitées. L'armée s'acharne à contrôler la situation, mais il apparait évident que la menace de contamination va doucement revenir. Une petit faille dans le système et la situation va vite dégénérer à nouveau, transformant cette fois-ci le père en créature sanguinaire. Carlyle est bluffant, à frémir de crédibilité (bon sang, quel visage, quel regard !).

28 semaines plus tard s'avère au final une très bonne surprise, qui n'a finalement pas à rougir de son statut de "simple suite". Le réalisateur, l'espagnol Juan Carlos Fresnadillo, annonçait dans une interview de Mad-Movies (revue sur le cinéma fantastique) qu'il n'avait vu que très peu de films d'horreur. Bravo bonhomme, car apparemment tu as tout compris sur ce coup-là et tout seul. Chapeau !
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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 14:30
un-jour-sur-terre.jpgCa n'est pas souvent que nous allons voir  un documentaire au cinéma.  Pour le coup, nous avons fait une exception, alléchés par les très belles images de la bande-annonce.

Alors donc, Un jour sur Terre nous propose de découvrir la beauté de notre planète à travers un périple qui nous amène d'un bout à l'autre des pôles. Le pari est sans conteste réussi : les images sont magnifiques, et l'on suit avec amusement, effroi, ou surprise les animaux que le voyage nous fait rencontrer : des canards sautant de la cime d'un arbre sur un tapis de feuilles mortes, le périple d'éléphants africains, la terrible lutte d'une ours polaire...

Rafraîchissant, instructif, le documentaire mérite tout un tas de louanges. Quelques réserves aussi, malheureusement. Ainsi, j'ai trouvé que le film manque un peu de liant, on saute d'une zone à une autre, sans forcément comprendre la logique sous-jacente. Enfin, le message final, écolo en diable - normal ! - du style "Bon ben maintenant vous avez vu hein, si vous continuez à rouler avec vos voitures toutes nazes, ben les ours polaires ils ne pourront pas survivre" (ah bon ?). C'était presque inévitable, mais en même temps ça m'a paru tellement évident (même avant le film) que bon ça m'a un peu gonflé. Dommage.

Cela n'enlève en rien aux qualités du film, que vous devez aller voir. Vous verrez, ca change de Bruce Willis et de Terminator. Si, si.
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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 23:58
Dune-1.JPGPar Frank Herbert

Très loin dans le futur. Arrakis est une planète bien particulière : à sa surface, recouverte de sable, pousse l'Epice, une plante qui permet à certains humains de développer des dons de prescience. L'Epice régit l'Univers entier, car sans les capacités qu'elle octroit, la les navigateurs de la Guilde ne peuvent voyager à travers l'espace et tout déplacement devient par conséquent impossible. L'Epice vaut cher, et quiconque contrôle l'Epice, contrôle l'Univers.
L'Empereur Padisha IV, souhaitant se débarrasser de la Maison des Atréides, envoit le Duc Leto et sa famille régir  Arrakis. Ils succèdent au fourbe Baron Harkonnen, ennemi juré des Atréides. Le but de l'Empereur : attirer Leto dans un piège afin de réduire la famille Atréides à néant...
Mais Arrakis possède des ressources insoupçonnées : le peuple des sables, les Fremens, vit en parfaite harmonie avec la planète, et est parvenu à maîtriser les terribles vers des sables. Dune raconte le destin incroyable de Paul Atréides, le fils du Duc Léto.


Difficile de résumer l'intrigue de Dune en quelques lignes, tant l'histoire est riche. D'abord parce Frank Herbert développe un monde entier et original en quelques 500 pages (complètées par une petite encyclopédie de l'univers de Dune, c'est vous dire).

Et c'est bien la force de l'oeuvre d'Herbert  : son imagination, même 40 ans après la publication de Dune, force le respect et donne l'impression de tenir un "classique" de la SF (et l'impression est fort juste !) : Arrakis tout d'abord, cette curieuse planète de sable où pousse la si précieuse Epice intrigue, surprend. Herbert nous la fait découvrir dès le début du roman via l'arrivée de la famille Atréides. Tout au long de l'intrigue on découvre le peuple des Fremens, véritable coeur du roman, et leur culture. Une culture où l'eau, symbole de vie et de survie, est au centre des préoccupations : 40 ans plus tard, le message écologiste sous-jacent (adaptons-nous, changeons nos habitudes, pour survivre aux conditions futures difficiles) est encore plus vivace. 

Dune-2.JPGMais Herbert ne se contente pas de construire doucement un univers entier. Mieux, il développe une intrigue épique, une saga familiale sur plusieurs années, un récit de vengeance, de trahison et surtout l'avènement d'un messie. C'est ce souffle phénoménal qui donne à Dune toute sa puissance. Nous suivons le destin de Paul,  de son statut d'héritier de Léto, en passant par celui de chef des Fremens, pour finir en Messie d'une planète entière.

La première partie du livre est assez lente : Herbert pose les bases, explique l'univers, prend son temps. On en regretterait presque que la seconde partie soit plus rapide, presque pressée vers le final. Un effet je pense voulu, mais qui laisse comme un tout petit (vraiment petit) goût de "revenez-y" pour en savoir plus. Ca tombe bien : Dune est une saga longue, très longue, mais jubilatoire.
Si le premier volume (découpé en 2 livres en version poche) se suffit à lui-même, les amateurs peuvent poursuivre la découverte du monde d'Herbert dans le Messie de Dune, la première des 6 suites au roman. Autant dire que face à cette qualité incroyable d'écriture, j'ai déjà entamé cette suite.

Passionnant de bout en bout (j'ai littéralement été happé par l'histoire), et véritablement indispensable à tout amateur de fantastique.

A noter que Dune a connu deux adaptations à l'écran.
L'une, la version cinéma de David Lynch (avec Sting), tente de condenser les 500 pages en 2 heures : peine perdue, bien entendu, mais on en retiendra des décors et le costumes grandioses (il faut que je revois le film sous peu).
L'autre est une adaptation TV sous la forme d'une maxi-série de 5 heures, dont l'intrigue est déjà plus conforme au livre, montre la finesse de l'oeuvre originale. Mais la série souffre d'effets visuels limités (malgré un budget très certainement au-dessus de la moyenne) et de choix esthétiques curieux (les costumes sont soit tout bons, soit tout mauvais, c'est selon les personnages).
J'en reparlerai bientôt, je pense.
dune-1985-serie-00.jpg
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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 14:32
ubuntu.jpgCa y est.
Après avoir fait un peu de ménage sur mon disque dur principal de 160 Go (qu'est-ce qu'on en amasse comme bêtises...), j'ai viré Windows XP de  mon ordinateur avant-hier soir. 
A pu. Nulle part. Même pas sur une partition de secours juste au cas où. Nope. Le grand saut, quoi !

Puis  j'ai installé la dernière version d'Ubuntu, c'est-à-dire la 7.04 (dite "Feisty Fawn"). J'aurais pu attendre la suivante qui sort la semaine prochaine, et puis finalement j'étais trop impatient.
Mais revenons-en à nos moutons.

L'installation s'est parfaitement déroulée. Aucun problème, l'installation n'est ni plus simple ni plus complexe que Windows. Ah si : contrairement à Microsoft, ici on ne vous demande pas de vous enregistrer afin de vérifier si vous avez correctement payé votre système. Normal, Ubuntu est gratuit.

Alors, voyons voir ce que ça donne : le système s'installe accompagné de tout une batterie de programmes. Au menu : Firefox pour surfer sur le net, OpenOffice pour bosser les tâches courantes (courrier, budget, diaporama, schémas...), Serpentine pour graver des CD ou DVD, un large panel de petits jeux, un logiciel de retouche d'image très complet (The Gimp), un lecteur multimédia (Totem) pour écouter des musiques et lire des vidéos. Bref, vous avez au final un système complet et opérationnel sans avoir à acheter quoique ce soit.

Petite particularité : pour écouter du mp3, il faudra télécharger sur le net les pilotes adéquats (le mp3 n'est pas un format libre, et donc pas fourni par défaut avec Ubuntu). Pas de panique : Ubuntu va tout seul chercher comme un grand les "paquets" nécessaires sans que vous ayez à faire quoique ce soit. Nickel. Idem avec le divx.

L'installation des programmes est une merveille de simplicité. Jugez plutôt :
- sous Windows : vous devez acheter votre programme (sur CD ou DVD), ou le télécharger. Puis lancez l'installation, éventuellement vous inscrire chez l'éditeur via votre adresse email, puis éventuellement attendre des patches correctifs si l'éditeur choisit d'en produire.
- sous Ubuntu : je lance un gestionnaire de programmes, j'indique ce que je cherche (vlc media player, par ex.) Le gestionnaire trouve le programme, l'installe, le met à jour tout seul,  et l'intégre au système comme un grand.  Impressionnant.

J'ai une vieille brouette : 1,14 Gh, 512 de RAM, NVidia GeForce 5700FX. Et pourtant j'ai pu installer les effets de bureau d'Ubuntu. Résultat : j'ai des effets aero comme sous Windows Vista, sans que ca rame à un seul moment. Impossible de faire la même chose avec Vista sur mon pc. D'ailleurs impossible d'installer Vista ! :o)

Globalement, au fur et à mesure que je découvre Ubuntu, je me rends compte de l'aspect terriblement pratique du système concurrent à Windows. Exemple : lorsqu'on insère un CD-rom, Ubuntu ouvre tout seul un panneau avec son contenu, mais créé tout seul aussi un icône sur le Bureau. Quand on enlève le CD-Rom il enlève l'icône. Tout semble conçu ainsi, dans l'idée de faciliter la vie de l'utilisateur. Un bonheur pour le moment.

Pourtant il y a eu un couac, et j'ai eu peur pour la stabilité de mon système.
Ubuntu m'avait installé les pilotes NVidia de ma carte graphique. Mais j'avais décidé de les enlever. Me demandeza pas pourquoi, il se faisait tard, c'était certainement le moment de faire une connerie, bref... Je désactive le pilote et éteind mon ordi.
Je rallume : login de la session, et puis... ben et puis rien, à part du blanc. J'avais viré le pilote graphique mais rien remis à la place donc impossible de retrouver mon système. Aarrgh ! Je me voyais déjà tout réinstaller.
Et bien non ! Puisqu'au login session, on peut demander à Ubuntu d'ouvrir la session en ligne de commande. En gros, vous n'utilisez plus d'interface graphique mais du code pour piloter votre machine. Impressionant de prime abord pour un néophyte comme moi. J'ai suivi scrupuleusement les indications de la doc que j'avais trouvé sur le problème. En gros en une ligne, j'ai demandé au système de remettre à jour le pilote, d'aller en cherche un nouveau sur le net et de remplacer l'ancien. Tout ça avec l'interface dans le sac, et sans rien d'autre qu'UNE ligne de code. UNE seule ! Incroyable.

Bien entendu, ca a fonctionné. J'ai redémarré et hop, mon système était de nouveau totalement opérationnel. Impressionnant.

Bref, prochaine étape important, j'installe mon scanner. Mais je vais attendre un peu, je profite maintenant de mon système et teste le peer-to-peer avec Amule (l'équivalent d'Emule).

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 13:01

piratage-p2p-lutte.jpg

Bon, OK je comprends que les maisons de disque s'inquiètent face au piratage musical. Après tout c'est leur gagne-pain qui est en jeu. Mais je viens d'apprendre aujourd'hui deux nouvelles qui montrent à quel point la lutte des majors est devenue absurde et très probablement obsolète.

Ca commence par de braves garagistes anglais qui écoutaient de la musique pendant leur travail. Comme ils bossent dans un garage avec pas mal de bruits de fond, forcément, ils ont mis le son un peu fort. Et bien voilà t'y pas que les majors leurs ont planté un procès au cul. Si, si. Ca se passe là : http://techdirt.com/articles/20071005/094552.shtml ! Faites gaffe dans vos bagnoles de ne pas mettre le volume trop fort, vous pourriez bientôt être inquièté (quoique pour certains Jacky moumoutte tendance technoïde, ca me ravirait, mais c'est un autre soucis).

Ensuite, un autre article plus sérieux et inquiètant : l'avis d'une responsable de Sony BMG, qui considère que copier un CD que vous avez acheté en mp3 pour l'écouter sur votre baladeur ou votre ordi, ou votre chaîne hifi, c'est ... du vol ! Si, si. En gros, ce responsable souhaiterait qu'on achète le disque pour notre platine. Puisqu'on achète le mp3 pour notre baladeur, etc etc. Ben voyons... A lire ici : http://www.pcinpact.com/actu/news/39257-Sony-BMG-remise-cause-droit-copie-privee.htm

Navrant...

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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 21:22
ubuntu.jpgNon, je ne vais pas dynamiter les locaux de Microsoft. Non.
Ce titre pour signaler simplement qu'après quelques semaines de co-habitation entre Kubuntu (puis Ubuntu tout court) et Windows XP, j'ai choisi d'en virer un. Et vous aurez deviné lequel...

Donc d'ici quelques jours je compte bien définitivement supprimer Windows de mon système : j'attends quelques jours puisque la dernière version d'Ubuntu, la 7.10 surnommée Gutsy Gibbon, va sortir d'ici peu.
Il faudra qu'un jour je prenne le temps de bien écrire les raisons de ce changement.
En gros :
- l'envie de se mettre à jour vis à vis de la loi. Avec les mesures que prend Microsoft petit à petit il vaut mieux d'ores et déjà changer de navire,
- Marre des virus, spywares et autres bestioles à la con. Même si je suis très prudent et donc pas touché. Il n'empêche, une récente expérience malheureuse au taf m'a fait pas mal réfléchir,
- accès à une montagne de logiciels gratuits et soit originaux soit pratiques.
- la rapidité du système (ca donne un coup de jeune à mon vieux mammouth),
- l'idée que le savoir (et par extension les logiciels) est accessible à tout le monde, sans devoir payer licence ou abonnement. C'est mon heure utopique, oui je sais.

Donc mon brave petit Windows XP peut commencer à trembler dans ses souliers. Peut-être sent-il le coup venir ? Depuis quelques temps je ressens une petite lenteur dans mon système... lol

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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 14:25
labyrinthedepan.jpgEspagne. 1944.
Carmen et sa petit fille Ofélia s'installe chez son nouvel époux, Vidal, un capitaine de l'armée franquiste. Alors qu'Ofélia doit se faire à sa nouvelle vie, et à son nouveau beau-père, elle découvre un curieux labyrinthe en ruine pas très loin de la maison. Rapidement, elle reçoit la visite de fées, qui la conduise à un faune : il révèle à Ofélia qu'elle est la princesse d'un monde parallèle et que pour rentrer chez elle, elle devra passer 3 épreuves. Pendant ce temps, Vidal met tout en oeuvre pour massacrer les résistants espagnols...


Guillermo Del Toro nous a habitué à des films de bonne qualité sans forcément être époustouflants. Oui, L'Echine du Diable était un très bon film ; oui, Hellboy est sympatoche ; oui Blade 2 est un très bon film d'action. Donc l'homme sait manier une caméra et raconter une histoire.

Et Le Labyrinthe de Pan ne fera pas tâche dans sa filmographie, bien au contraire ! Car Del Toro réussit là le tour de force de faire un vrai conte de fée pour adulte. Son film ne se destine jamais aux enfants : les thèmes abordés sont bien trop compliqués, et la violence visuelle trop accentuée pour que les petits s'amusent au visionnage du film. A noter qu'en France, le film n'a été interdit qu'"aux moins de 12", ce qui est une honte, vu la violence et la sauvagerie de certains passages.

C'est d'ailleurs dans cette violence que réside à mon sens le défaut du film. Del Toro veut montrer la brutalité de ce capitaine franquiste, mais avait-il besoin d'aller si loin ? A mon avis : non. Du coup le film est par moment dur et bascule juste après dans la féérie, ce qui lui donne un cachet original, c'est certain.

Le Labyrinthe de Pan est donc un film dur, mais qui raconte une bien belle histoire, une sorte de remake par ailleurs du Voyage de Chihiro, le tout à la sauce Del Toro, sauce épicée donc (Del Toro est mexicain, hé hé). Dans son final, le film touche une certaine grâce et nous laisse pensif quand à notre époque. En ce sens, Del Toro remlpit parfaitement ses objectifs : faire un conte de fée pas con et loin d'être infantilisant, en plus d'être joli.

Au final, voilà un très beau film, mais peut-être pas aussi bon que je l'avais espéré dans sa globalité. D'où une (toute petite) déception.
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 09:42
d20.jpgUne petite news si vuos habitez dans le Morbihan et que vous aimez le jeu en général.

La fédération d'animations de la communauté de communes de Crac'h-St Philiber-La Trinité sur Mer organise ce week-end un festival du jeu à l'espace des 3 chênes.

C'est l'occasion pour notre association, la Ligue des Rôlistes Extraordinaire, de proposer des initiations aux jeux de rôle et jeux de plateau. Histoire de faire connaître notre hobby aux néophytes.

Pour le coup, j'animerai un atelier de découverte du jeu de rôle, et ce sera l'occasion pour moi de faire une "répétition" avant les 24 heurs du jeu de Theix les 10 et 11 novembre prochains (voir news précédente). Certes, je propose un vieux jeu de rôle, l'Oeil Noir, mais j'ai bon espoir d'intéresser du monde.
Mon idée est de montrer aux gens un jeu simple, facile d'accès, et court. En gros, je découpe mon animation en trois points : explications générales sur ce qu'est le jeu de rôle, démonstration en direct live, et enfin petite conclusion pour expliquer que le jeu de rôle peut se jouer de bien des façon, dans bien des mondes...

Je suis assez impatient de m'y lancer car j'ai soigneusement préparé mon atelier : je vous fournirai d'ailleurs bientôt le matériel que j'ai pu créer pour l'occasion.



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