Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 12:56
J'ai eu ce week-end l'occasion de tester un jeu de plateau fort sympathique au local de l'association de la Ligue des Rôlistes Extraordinaires.

Ca s'appelle Capitol et ce jeu vous propose rien de moins de gérer la construction de la Rome antique. Le jeu fonctionne selon un principe assez simple : un peu comme dans Les Aventuriers du rail, vous piochez des cartes briques,  des cartes toits ou des cartes permis de construire. Selon les cartes que vous avez en main vous pouvez construire des maisons (du simple RdC au bâtiment à 4 étages) que vous placerez ensuite sur le plateau dans des lotissement. Construisez la maison la plus haute dans un lotissement et vous en deviendrez le préfet, ce titre vous rapportant des points.

L'affaire se corse car le jeu impose certaines contraintent particulières comme par exemple la forme du toit qui doit être la même dans tout un lotissement, ou bien le nombre d'emplacement limité pour construire (si bien qu'on a assisté à une course à la construction fort amusante).

Enfin, le jeu offre aussi un système d'enchères qui permettent d'acheter des bains (qui rapporteront à leur propriétaire des points suppémentaires), des théâtres (qui vous permettent par la suite de piocher plus de cartes) ou des temples (qui doublent vos points si vous êtes préfet d'un lotissement). Forcément, il faut garder quelques cartes pour avoir une chance d'emporter l'enchère voulue...

Capitol est un jeu fin, élégant, fluide et rapide (la partie se déroule en 4 tours). Nous étions 4 joueurs et il apparait, au bout de cette première partie, que c'est le nombre idéal pour que le suspens s'installe convenablement. Le jeu est très simple mais recèle quand on y réfléchit plein de petites subtillités amusantes. Du coup le jeu semble de prime abord touffu, mais on s'y fait.

Vraiment un excellent moment. Conseillé.
Partager cet article
Repost0

commentaires

R
J'ai appris récemment que ce jeu, pondu pourtant par le désormais célèbre Alan R. Moon, n’était plus éditer. Dommage.
Répondre