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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 10:49

 

High School of the Dead T0113 avril 2010. C'est l'apocalypse sur Terre : les morts reviennent à la vie. Au lycée Fujimi, la journée avait pourtant commencé tout à fait normalement... jusqu'à ce que les zombies envahissent l'établissement ! Seule une poignée d'étudiants échappe aux morts-vivants : Takashi étudiant médiocre mais débrouillard bien décidé à protéger Rei, la fille qu'il aime en secret ; Saeko mystérieuse et douée en arts martiaux ; Saya la pimbèche de service ; Kôta le geek petit et rondouillard et enfin Mme Marikawa, l'infirmière de l'établissement. Ensembles ils devront apprendre à agir en équipe pour réussir à s'évader. Mais qu'est-ce qui les attends en dehors des murs du lycée ?

Jamais Daisuke Satō, le scénariste, ne cherche l'originalité dans ce premier tome. Bien au contraire, il s'inspire des grands classiques du genre « morts-vivants » pour construire une intrigue très classique. On repèrera donc rapidement les emprunts à Georges Romero (le réalisateur de La Nuit des morts-vivants, œuvre matrice du genre) tout comme aux jeux vidéos (Resident Evil en tête, mais aussi Dead Rising). Bref nous sommes en terrain connu : les héros seront débordés par des hordes de zombies et vont devoir se serrer les coudes. Et bien entendu, les pire adversaires des personnages ne sont pas les cadavres mais bien les autres survivants, bien moins philanthropes qu'eux.

Daisuke Satō a toutefois un mérite. Bien qu'il n'invente rien de particulier, il sait rythmer son histoire et on ne s'ennuie jamais à la lecture de ce premier tome. D'ailleurs jamais on ne quitte ni le lycée ni le groupe de survivants : qui va mourir ? Qui va mener le groupe ? Arriveront-ils à sortir ? Tout le suspens de ce tome 1 repose sur quelques personnages, l'attachement qu'on leur porte ainsi qu'à leur destin.

Côté dessins, Shōji Satō (le frère du scénariste ?) assure un travail propre, avec parfois quelques maladresses, mais rien de trop gênant. Par contre, pour attirer le lectorat masculin (et par simple plaisir personnel j'imagine) le dessinateur ne lésine pas sur l'érotisme, certes discret, mais vraiment  envahissant : petits culottes à foison, gros seins sous de petits chemisiers, jupes très courtes, positions équivoques... Shōji Satō trouve toujours un moyen pour mettre en valeur les formes de ses héroïnes. C'est vraiment systématique, il s'agit d'être prévenu. Mais on le sait, la fesse, c'est fait toujours vendre.

High School of the Dead commence très bien, et je suis assez curieux de connaître la suite. Rien de nouveau dans le genre « morts-vivants » mais un manga très carré et recommandé aux amateurs du genre.

 

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