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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 12:36

usagiyojimbo1.jpgLe Japon du 17ème siècle.
Usagi est un ronin, un samourai sans maître qui parcourt la campagne. Chacune de ses étapes est l'occasion d'une rencontre, d'une aventure mêlant à la fois tradition et fantastique...

C'est bien simple : j'avais acheté le premier volume pour compléter un autre achat manga et parce que le volume ne coûtait pas bien cher (3.99 euros aux Editions Paquet). J'ai entamé la lecture un soir avant de me coucher il y a quelques jours, et... Wow ! C'est génial ce truc !

Première originalité : tous les personnages sont dessinés de manière un peu cartoon, sous la forme d'un animal. Usagi par exemple est un lapin samouraï. Alors forcément, dit comme ça sans bien y regarder, les aventures d'un lapin samouraï, ca n'a rien de génial. Et pourtant... Stan Sakai réussit là  pour moi un tour de force : moi qui n'aime pas du tout le style "Mickey", qui n'accroche pas spécialement aux récits se déroulant dans l'Asie médiévale, je suis resté scotché sur cette bd.

N'allez donc pas croire que l'histoire est gentillette et simpliste. Les aventures de Usagi Yojimbo sont intéressantes même pour des adultes ! Le dessin est bougrement efficace lors des scènes de combat (magnifiques !) et la simplicité des designs cache un vrai soucis du détail et de narration. Les personnages sont construits et fouillés : l'émotion pointe parfois le bout de son nez sans que cela fasse ridicule. L'environnement est original et passionnant sans être envahissant. Et Usagi, le lapin héros, est particulièrement attachant. Bref une réussite totale.

Je n'en dis trop rien histoire de ne pas vous gâcher la surprise, mais vous pouvez foncer sans crainte sur cette bande-dessinée d'une qualité immense. C'est bien simple, je me suis déjà pris les tomes 2 et 3 ! De très loin, ce que j'ai lu de mieux en matière de bd asiatique ces derniers temps.

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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 14:20

zetmant2.jpgAprès un premier volet enthousiasmant, le second manque quelque peu le coche.

Nous continuons à découvrir de nouveaux personnages et leurs objectifs divers. Le plus intéressant reste ce jeune homme qui désire devenir un super-héros en utilisant tout un arsenal technologique. Il a l'occasion de croiser Jin, toujours à courir après les Démons, et le jeune homme deviendra bien malgré lui la coqueluche des médias...

Ce deuxième volet démarre timidement, alors que j'aurais aimé que cela soit flamboyant. Katsura prend son temps, imprime un rythme lent. Par contre, il réussit parfaitement à laisser planer un doute sur Jin : est-il véritablement le héros ? Ou bien ne va-t-on pas avoir la surprise de découvrir qu'il s'agit d'un vilain en devenir ? Mystère...

J'en attendais mieux, j'espère que le troisième volet saura rebondir.

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 18:29
zetman1.jpgJ'ai toujours aimé Masakazu Katsura. Je me rappelle avoir dévoré DNA² et Shadow Lady, et d'avoir démarré Video Girl Aï tout comme I"s, avant d'arrêter je ne sais plus pourquoi. J'aime beaucoup le côté "je ne me prend pas au sérieux de ce dessinateur", et, avouons-le, ces mignonnes nymphettes (le bougre prend il me semble un malin plaisir à dévêtir ses héroïnes dès que le scénario le lui permet).

Et bien dans Zetman, Katsura semble avoir voulu faire quelque chose de sérieux, puisque son ton change radicalement.

Nous découvrons donc Jin, un jeune SDF particulièrement doué pour la bagarre qui passe son temps à essayer de sauver des gens contre de l'argent. Jin n'a plus ses parents, mais un vieux clochard veille sur lui, le protège et l'éduque.
Au moment où débute notre histoire, la ville de Tokyo est remuée par les exactions d'un serial-killer, "le tueur au tranchoir" qui découpe ses victimes en plusieurs morceaux. Un vieil homme riche et ses gardes du corps recherche un homme avec une marque bien distincte sur la main ; ce personnage semble vouloir protéger la ville des "démons"...


Sous-titré "La naissance d'un Héros", Zetman n'est pas aussi léger qu'on pourrait le croire à première vue. Les personnages sont globalement ambivalents. Jin nous apparaît tour à tour comme un sauvageon ou comme un guerrier puissant. Son vieux  mentor en sait visiblement bien plus qu'il n'en dit. Jin rencontre une strip-teaseuse au coeur d'or qui l'acceuille comme son propre fils. Le "tueur au tranchoir" n'est pas véritablement un serial-killer mais un Démon... Bref on sent bien qu'il se trame quelque chose de vaste et que le scénario va se développer sur la durée.

Autre point : Zetman est un manga violent et par conséquent déconseillé aux enfants, à mon avis. Quelques passages sont violents et sauvages ; c'est bien dans le ton de ce début d'histoire mais ca fait tout drôle après les bleuettes auxquelles nous avait habitué Katsura.

Le dessin est lui-aussi une surprise : c'est encore plus beau que d'habitude ! Katsura n'abuse pas trop de ses pêchés mignons (voir introduction) et surtout son trait se fait plus précis et extrêmement détaillé. Une vraie surprise.

La série Zetman démarre très bien, je suis impatient de connaître la suite.
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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 20:01
lenouvelangyoonchi1.jpgDans l'Asie médiévale, les Angyo Onshi étaient des justiciers sillonnant le Royaume de Jushin pour faire respecter les voeux de l'Empereur. Ils étaient appréciés par le peuple. Mais le Royaume n'est plus, l'Empereur a disparu et les peuples de l'ancien Jushin sont maintenant livrés aux mains de gouverneurs plus ou moins tyraniques. Mais la légende raconte qu'un Nouvel Angyo Onshi sillonne encore le pays...
L'histoire commence alors qu'une jeune voyageuse arrive dans un petit village dirigée d'une main de fer par une méchante sorcière. La jeune fille va-t-elle libérer le peuple opprimé ?


Voilà un manga coréen très surprenant. Surprenant parce qu'à la fin du premier épisode (le livre en contient 3), j'ai littérallement été pris au dépourvu et croyez-moi ca fait plaisir. Je m'en voudrais de vous gâcher la surprise mais croyez-moi l'histoire est loin d'être bateau !

Ce premier opus contient les 3 premiers épisodes, tous aussi plaisant les uns que les autres mais sans vraiment de rapport : ils s'agit de 3 histoires indépendantes n'ayant en commun que le personnage principal. Il semblerait qu'à partir du troisième volume les choses changent, mais pour le moment, c'est parfait. Chaque histoire repose sur une légende coréenne, et les auteurs se font un plaisir en fin d'épisode de nous expliquer la légende à l'origine de l'intrigue. Bien vu !

Graphiquement, j'ai trouvé le titre détaillé, globalement lisible même si certains passages m'ont paru un peu flou, notamment au cours des scènes d'action. Le design des personnages est soigné et bien vu. A noter que l'artiste a quelques petites trouvailles visuelles au niveau des bulles qui m'ont fait sourire (lorsque les personnages crient !).

Bref, ce premier volume m'a énormément plu et je vous le recommande donc chaudement : pour ma part je cours chercher le volume suivant !
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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 09:05
enferetparadis01.jpgCela faisait quelques mois que j'avais acheté le premier volume de ce manga, qui a aussi connu une version anime disponible en DVD.

Enfer et Paradis nous raconte l'histoire de Sōichiro et Bob, deux ados bagarreurs qui sème la panique dans chaque nouvel établissement scolaire qu'ils fréquentent. Leur objectif : affronter tout le monde et vaincre les plus forts.
Seulement voilà, dans leur nouvelle école, ils tombent sur un os : le Jyūkenbu club est un petit club d'arts martiaux qui va leur donner bien du fil à retordre. Le club est dirigé par Maya, sa sœur Aya et Masataka. Maya, en plus de son talent poru le combat, a la particularité de posséder deux apparences interchangeables : celle d'une petite gamine espiègle et celle d'une séduisante jeune femme. Aya, sa soeur, tombe amoureuse d'un des ados, Sōichiro, au grand regret de sa soeur, et surtout de Masataka, secrètement amoureux d'Aya...

Bon le moins que l'on puisse dire c'est qu'Enfer et Paradis a une intrigue ni originale ni passionnante. Le manga recycle toutes les idées habituelles du manga : combats que l'on imagine de plus en plus titanesque, adversaires originaux, triangle amoureux, etc. On est en terrain connu et jamais on n'est surpris par un scénario hyper-balisé. Ca a au moins de le mérite de reposer les neuronnes.

Curieusement, c'est ce manque d'originalité qui fait pour une fois la force de cet oeuvre. C'est comme de bons vieux chaussons qu'on a négligé pendant longtemps, on s'y sent bien, on est en terrain connu, c'est confortable, mais l'on ne fera pas un 100 mètres avec. Alors oui, l'intrigue à deux balles d'Enfer et Paradis m'a plu, les petites blagues et clins d'oeil m'ont fait sourire.

Graphiquement, Oh Great ! (de son vrai nom Ōgure Ito) rempli son manga de combats épiques, et de scènes mettant en valeur les formes des héroïnes (avec les traditionnels - et agacants - plans sur les sous-vêtements des filles que je déteste dans les mangas). A tel point que le manga verse parfois trop dans l'érotisme, sans qu'il y en ait besoin et surtout parce qu'il s'agit d'apâter le lectorat masculin.

Hormis ces réserves, le premier volet d'Enfer et paradis se lit bien, mais sans passion. Je lui donne quand même sa chance pour un deuxième volume.
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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 18:23

Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'un manga particulièrement original que j'ai dévoré ce week-end.

Karatsu est étudiant de 4ème année dans une fac bouddhiste, et rejoint une amicale des étudiants qui se chargent de retrouver des cadavres disparus et de leur donner une fin descente. Ne me demandez pas pourquoi, cela doit être soit spécifique au Japon soit au bouddhisme.
Et rapidement, Karatsu va découvrir qu'il possède une faculté bien spéciale : celle de communiquer avec les morts, ceux-ci lui dévoilant leurs dernières volontés !
Sasaki, la chef du groupe, décide alors rapidement de faire de cette occupation un vrai boulot : et voilà l'entreprise "Kurosagi, livraison de cadavres" créée !
Karatsu aura de bien étranges collègues. Numata, grâce à son pendule, peut localiser les cadavres. Makino a étudié l'embaumement aux USA. Et Yata communiquerait avec les E.T. grâce à sa marionnette !

Tout ceci est bien barré, me direz-vous !

On le voit, ca ne respire pas à priori la joie vivre et pourtant, ce manga est pétri d'un humour salutaire qui sauve l'histoire d'une noirceur déprimante. Mieux, l'auteur, Eiji Otsuka, parvient à trouver un ton bien à lui, oscillant toujours entre la comédie, l'horreur et le thriller. Le cocktail et la trame de base font de ce manga un titre étonnant qui m'a accroché au point de lire les 2 premiers tomes l'un à la suite de l'autre.

Dans le premier volume, les intrigues de Kurosagi, livraison de cadavres, suivent une trame récurrente : l'équipe trouve un corps, Karatsu le fait parler, et le groupe tente alors de répondre à ses dernières volontés. Le scénariste réussit à produire des histoires variées et surprenantes, mais courtes. Idéal pour prendre ses marques, mais il manquait une bonne intrigue dans la durée.

C'est chose faite avec le second volume, contenant à lui seul une seule grosse histoire. Le scénariste creuse encore plus dans le macabre et l'original, et encore une fois, c'est l'humour qui sauve le titre d'une morbidité rédhibitoire. En créant des adversaires aux compagnons de Katsaru, et une intrigue de fond, Otsuka propulse encore plus loin la qualité du titre. Et reste une jolie idée malsaine comme tout mais superbe que je compte bien réutiliser un jour ou l'autre dans un scénario de jeu de rôle d'horreur (style Unknown Armies par exemple)...

Graphiquement, Hosui Yamazaki choisit de ne pas verser dans le macabre trop souvent. Il n'y a que lorsque les scénes deviennent vraiment dures que son trait justement se noirci. Les 3/4 du temps son dessin est clair, aéré et très agréable, et surtout très lisible.

Bref, ce Kurosagi, livraison de cadavres n'est assurément pas à mettre entre toutes les mains, mais c'est vraiment bien foutu et il me tarde de lire la suite !

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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 18:20
Les Grasslands. Un univers médiéval-fantastique sur lequel reigne l'Empire Zexen dirigé par la jeune Chris, fille de l'ancien roi décédé, tout juste sortie de l'école de chevalerie. L'Empire est en guerre contre les 5 royaumes.
Hugo est un jeune villageois envoyé à la capitale Zexen pour annoncer un traité de paix. Malheureusement, le traité de paix vole en éclat après une trahison et l'empire Zexen choisit de raser le village d'Hugo...

Voilà un petit manga fort sympathique que j'ai commencé à lire ce week-end. Je cherchais un manga d'heroïc-fantasy facile d'accès. Aki Shimizu déploit un trait joli et simple, comprenez lisible, qui met le titre à la portée de tout le monde. Comme ce manga est adapté d'un célèbre jeu vidéo (parait-il, je ne connais pas), je craignais d'être un peu perdu dans l'intrigue, mais non, tout est vraiment compréhensible pour les non-initiés à cet univers.

Ce premier tome s'attarde surtout à décrire la jeunesse et l'environnement quotidien des deux personnages principaux, Hugo et Chris. En tant que rôliste, j'y ai trouvé quelques inspirations pour mes futures parties, mais il n'y a pas que cela. L'intrigue est classique et intéressante et l'on sent que l'auteur prend le temps d'introduire les (nombreux) personnages en douceur afin de ne pas perdre le lecteur.

Bref, si vous souhaitez vous mettre au manga en douceur et que les univers heroic-fantasy vous branche, vous pouvez tenter le coup !
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