
Et bien dans Zetman, Katsura semble avoir voulu faire quelque chose de sérieux, puisque son ton change radicalement.
Nous découvrons donc Jin, un jeune SDF particulièrement doué pour la bagarre qui passe son temps à essayer de sauver des gens contre de l'argent. Jin n'a plus ses parents, mais un vieux clochard veille sur lui, le protège et l'éduque.
Au moment où débute notre histoire, la ville de Tokyo est remuée par les exactions d'un serial-killer, "le tueur au tranchoir" qui découpe ses victimes en plusieurs morceaux. Un vieil homme riche et ses gardes du corps recherche un homme avec une marque bien distincte sur la main ; ce personnage semble vouloir protéger la ville des "démons"...
Sous-titré "La naissance d'un Héros", Zetman n'est pas aussi léger qu'on pourrait le croire à première vue. Les personnages sont globalement ambivalents. Jin nous apparaît tour à tour comme un sauvageon ou comme un guerrier puissant. Son vieux mentor en sait visiblement bien plus qu'il n'en dit. Jin rencontre une strip-teaseuse au coeur d'or qui l'acceuille comme son propre fils. Le "tueur au tranchoir" n'est pas véritablement un serial-killer mais un Démon... Bref on sent bien qu'il se trame quelque chose de vaste et que le scénario va se développer sur la durée.
Autre point : Zetman est un manga violent et par conséquent déconseillé aux enfants, à mon avis. Quelques passages sont violents et sauvages ; c'est bien dans le ton de ce début d'histoire mais ca fait tout drôle après les bleuettes auxquelles nous avait habitué Katsura.
Le dessin est lui-aussi une surprise : c'est encore plus beau que d'habitude ! Katsura n'abuse pas trop de ses pêchés mignons (voir introduction) et surtout son trait se fait plus précis et extrêmement détaillé. Une vraie surprise.
La série Zetman démarre très bien, je suis impatient de connaître la suite.